Football Leaks : le troublant jeu de l'AS Monaco sur les contrats

Par Constant Wicherek
2 min.
Monaco @Maxppp

Chaque jour une histoire. Mediapart dévoile aujourd'hui le mystérieux stratagème, présumé, de l'AS Monaco pour contourner les règles établies sur les commissions d'agents.

Les supporters du Paris Saint-Germain peuvent se rassurer et arrêter de dire que Mediapart en veut au club francilien. En effet, le média français vient de sortir un nouvel épisode des Football Leaks et il concerne l'AS Monaco. Le club asémiste enchaîne les sales péripéties depuis le début de saison. Premièrement, la formation du Rocher ne s'en sort pas sportivement. Leonardo Jardim a été démis de ses fonctions et Thierry Henry n'a toujours pas remporté le moindre match à la tête de l'ASM.

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Mais ce n'est pas tout. En dehors du terrain aussi les choses se gâtent. La saison 2 des Football Leaks révèle énormément de choses sur le club princier. Premièrement, l'AS Monaco aurait essayé de contourner le fair-play financier, ensuite, ils auraient eu recours à des choses illégales pour recruter des joueurs mineurs et enfin, il existe une enquête sur le patron de l'ASM Dmitri Rybolovlev. Ce dernier a par ailleurs été mis en examen pour des faits de « corruption » et « trafic d’influence actif et passif ».

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Mais ce n'est pas tout. Aujourd'hui, Mediapart sort une autre affaire qui pourrait ne pas plaire, ni aux dirigeants asémistes, ni à la FIFA, ni à la LFP. En effet, selon les trois pages, l'ASM aurait joué un drôle de jeu avec les agents en essayant de contourner une règle. En France, les commissions d'agents sont plafonnées à 10%, ceci étant pour éviter que les intermédiaires ne se « gavent » sur le dos des joueurs. Sauf qu'ils sont gourmands. L'ASM aurait eu recours à des clauses sous seing privé, des « contrats de service » non soumis à la Ligue de football professionnel (LFP).

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Vadim Vasilyev serait au courant

« Comme tu le sais, la règle impose un maximum de 10 % sur le contrat du joueur ou le montant du transfert. Depuis le dernier mercato d’été, de nombreux contrats sous seing privé ont été conclus avec plusieurs agents parce que leurs commissions dépassaient les 10 %. Selon ces accords, ils doivent rechercher des joueurs, des équipes, des sponsors à travers le monde. Ce serait mieux si on en utilisait le moins possible ; parce que plus on en aura, plus il sera difficile de les justifier », aurait ainsi écrit Daniel Bique, responsable juridique du club, à Vadim Vasilyev en janvier 2014.

À titre d'exemple Mediapart évoque le dossier d'Anthony Martial. Philippe Lamboley aurait touché 400 000 euros afin d'établir une liste de 20 joueurs étrangers, mais cet argent serait en réalité lié au transfert de Martial de Lyon vers Monaco, d'après le message de Daniel Bique, qu'a pu consulter Mediapart. Reste à savoir comment les instances vont réagir sachant que ce genre de méthodes, si elles sont prouvées, sont passibles de sanctions, mais aussi de poursuites pénales. Le temps est loin d'être au beau fixe en Principauté...

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