Gérard Lopez lâche ses vérités sur la crise au LOSC

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Lille @Maxppp

Arrivé au LOSC il y a un peu plus d'un an, Gérard Lopez connaît des premiers pas très compliqués. Silencieux ces dernières semaines, le patron des Dogues a livré ses vérités dans un entretien accordé à La Voix du Nord.

« On a un projet à long terme. Toutes les décisions seront réfléchies », avait confié Gérard Lopez le 13 janvier 2017 à l'occasion de la conférence de presse officialisant le rachat du LOSC. Un peu plus d'un an plus tard, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a déchanté. Après un premier mercato d'hiver très animé en janvier 2017, le club du nord a enchaîné les mauvaises nouvelles. Entre des résultats catastrophiques, l'échec de Marcelo Bielsa ou encore l'interdiction de recrutement de la DNCG, la première année de Lopez à la tête des Dogues n'a pas été de tout repos. Une situation difficile à vivre pour le boss des Lillois qui s'est confié dans un entretien accordé à La Voix du Nord. Ses propos sont relayés par L'Équipe.

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«Émotionnellement, c'est compliqué et je le vis mal. J'ai envie qu'on réussisse, qu'on gagne. J'ai envie d'aider. Je suis un fan parmi d'autres mais ce n'est pas moi qui joue ». Très touché, Gérard Lopez a ensuite ajouté :« Le projet est sportif et il se joue à moyen et long terme. On est un peu en retard. La nature même du projet n’a pas changé. Il faut recadrer l’aspect sportif. Ce n'est pas acceptable d’être seizième mais il faut garder confiance ». Pour cela, les pensionnaires du stade Pierre-Mauroy comptent sur le soutien de leur public. « Il y a peu de clubs en France avec des résultats aussi moyens qui peuvent compter sur leur public. Ce sont eux qu’il faut respecter ».

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Gérard Lopez en veut encore à Bielsa

Un discours transparent, du moins sur certains points, de la part de Gérard Lopez qui a reconnu quelques erreurs depuis sa prise de fonction. La mise en place d'un loft l'été dernier en était une. «Beaucoup de choses ont été faites au départ et les premiers retours étaient positifs. Il y a des décisions qui ont été prises mais qui n'auraient pas dû l'être comme cela, je pense notamment au loft. Quand on fait quelque chose, on le fait à fond, quitte à en assumer les conséquences après. On n'était pas cent pour cent à l'aise avec celles-ci mais à l'époque on avait donné une liberté de choix à l'entraîneur en place (...) Je regrette de ne pas avoir gardé plusieurs joueurs d’expérience pour encadrer nos jeunes». Toujours concernant la politique des Nordistes, il a évoqué le dernier mercato d'hiver. «On aurait vendu, on aurait dit, Lille est forcé de vendre, soit un scénario de fin du monde».

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Enfin, Marcelo Bielsa, sur lequel il avait beaucoup misé, est dans sa ligne de mire. «Je retiens pour l'instant que ça a mis notre projet en retard car on n’est pas là où on voulait être en début de saison ». Concernant la procédure en cours, il n'a pas souhaité faite de commentaires. Il a simplement tenu à préciser au sujet des 18 millions d'euros qu'El Loco réclame au LOSC : «Les chiffres que je lis rentrent dans le domaine du fantasme mais comme on rentre dans le domaine légal, je ne rentrerai pas dans les détails». Mais ce dossier sera très important pour le LOSC, déjà dans le collimateur de la DNCG. «On va essayer de parfaitement préparer notre prochain rendez-vous pour avoir toutes les réponses». Un rendez-vous qui sera capital pour un club qui enchaîne les déconvenues depuis un an.

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