Le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille André Ayew a du mal à se remettre de l'échec du Ghana en finale de la CAN...
L'image a fait le tour du monde. Le Ghanéen André Ayew (25 ans) en pleurs, dans les bras du sélectionneur de la Côte d'Ivoire Hervé Renard (qu'il a bien connu lorsque celui-ci était l'adjoint de Claude Le Roy à la tête de la sélection ghanéenne), à l'issue de la finale de la CAN remportée par les Éléphants aux dépens des Black Stars. «J'ai reçu sur mon portable des tas de messages avec cette photo et je ne savais même pas que c'était lui qui était venu me prendre dans ses bras... J'étais dans un état second, j'étais ailleurs. C'était gentil de sa part...», a confié le Marseillais dans les colonnes de L’Équipe.
Le milieu de terrain est profondément marqué par cet échec. «Ça va aller, mais je n'avais jamais connu ça. C'est dur, vraiment très dur... J'y ai vraiment cru, mais je ne comprends pas... C'est pas possible», rumine-t-il, lui qui avait déjà connu un échec en finale du tournoi continental. «J'avais perdu en 2010 (en Angola, face à l’Égypte, 0-1) et j'avais été déçu, mais là, c'est vraiment un degré au-dessus. (...) Vraiment, ça fait mal», a-t-il assuré. Effondré, il ne pense même pas à demain et à son retour à l'OM, et ce, malgré l'appel de ses dirigeants.
Ces derniers lui ont en effet demandé s'il pouvait se rendre disponible pour le match face à Reims (25e journée), vendredi. Une demande qui n'a visiblement pas trouvé écho chez le fils d'Abedi Pelé, encore marqué par la déception. «J'ai besoin de me reposer un peu. J'ai tellement investi dans cette compétition, on va discuter...», a-t-il conclu. S'en relèvera-t-il ? L'OM et Marcelo Bielsa, qui ont terriblement besoin de lui, l'espèrent ardemment.
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