Arrivé au Paris Saint-Germain cet été, Gianluigi Buffon est revenu sur ses premiers pas en France dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport. Et pour le moment, l'Italien se plaît dans la capitale.
À 40 ans, Gianluigi Buffon vit sa première expérience de joueur à l'étranger. Arrivée libre de tout contrat au Paris Saint-Germain, l'ancienne idole de la Juventus vit des débuts tranquilles en France. Exempté de Ligue des Champions jusqu'à présent en raison de la suspension de trois matches infligée par l'UEFA (il purgera son dernier match de suspension lors de PSG-Naples, ndlr), le portier transalpin a pu se focaliser sur notre championnat. Co-titulaire avec Alphonse Areola, Buffon semble se plaire en France.
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Une adaptation pour le moment réussie qui s'est traduite par de bonnes prestations, mais aussi l'envie de parler la langue de Molière devant les journalistes en zone mixte. «Je n'aimais pas quand les joueurs étrangers ne s'efforçaient pas à parler quelques mots en italien après 6-7 mois passés en Italie. Donc je m'y suis mis tout de suite. J'aime bien le mot "drôle". Je veux être drôle», a-t-il déclaré dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport. Heureux à Paris, Buffon profite pleinement de cette expérience rouge-et-bleu. Mais n'allez pas croire qu'il est en pré retraite.
Buffon veut être «drôle»
«J'ai le rôle que je voulais et pour lequel j'ai été choisi (par le PSG) : mettre à disposition mon savoir pour faire progresser l'équipe et démontrer que je suis encore là et que je suis bon. Je me sens plus fort qu'il y a cinq ans. Après une semaine, ils ont compris que celui qui était arrivé n'était pas vieillissant, mais qu'il voulait se faire une place importante au club, en la gagnant sur le terrain. Tout ça sans perdre de vue l'objectif : faire progresser l'équipe. Quand Alphonse (Areola) joue, mon rôle est de faire qu'il soit au maximum.»
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Ambitieux, Buffon a également eu des mots forts pour Thomas Tuchel, confirmant ainsi que l'Allemand jouit d'un beau capital sympathie au sein de l'effectif parisien. «Tuchel transmet une empathie incroyable. Il a une grande sérénité, pas comme certains entraîneurs en Italie qui verrouillent les entraînements comme si c'étaient des laboratoires nucléaires. Il aurait pu avoir des doutes sur un gardien de 40 ans. Au lieu de ça, il a observé, il a compris et il gère ça très bien». Tout va donc pour le mieux pour l'instant pour Buffon !
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