Ibra, Verratti, la C1, le mercato : les dernières révélations d'Ancelotti

Par Alexis Pereira
4 min.
PSG @Maxppp

Au cours d'une longue interview accordée au Corriere dello Sport, l'entraîneur du Paris SG Carlo Ancelotti a balayé l'actualité de son club et du football en Serie A.

Un bon client. Carlo Ancelotti aime les médias. L'entraîneur du Paris SG l'a encore prouvé en accordant une longue interview pleine d'humour et de finesse au quotidien sportif italien Il Corriere dello Sport, à l'image de cette petite anecdote au sujet de son goleador Zlatan Ibrahimovic. «Vendredi soir, à Brest, je me suis fâché avec Ibra. Je lui ai dit : "Ibra, tu m'avais promis de marquer 20 buts, et tu n'en a mis que 18. Il m'a dit : "Merci mister, je suis content que tu me dises ça"», a-t-il lâché, avant de s'enflammer pour le Suédois.

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«Ibra est un animal. À Brest, sur un centre de Jallet, il a inventé une reprise acrobatique du talon, qui est passé à quelques centimètres seulement du but. Tout le stade a lâché un "ooooh" de surprise et d'admiration avant de se mettre debout pour applaudir. Et je vous assure qu'il y avait peu de Parisiens», a-t-il lancé. Le technicien transalpin a ensuite répondu aux questions pleine d'inquiétude de ses compatriotes au sujet de l'international azzurro Marco Verratti, qui après des débuts fracassants, semble marquer le pas en rouge-et-bleu.

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«Pour permettre à l'équipe de jouer à 4 devant, j'ai dû sortir Verratti et ne laisser que deux milieux défensifs, avec Matuidi qui a une force incroyable. Est-ce un coup dur pour Verratti ? Je ne crois pas. Il a bien joué si l'on considère qu'il a aussi rapidement été titularisé. Il a séduit une équipe et aussi les supporters, mais d'un autre côté, ça ne l'a pas aidé à grandir comme il l'aurait dû. En janvier, entre la Coupe de France et le championnat, nous aurons beaucoup de matches et il aura du temps de jeu», a confié le tacticien, qui porte un regard bienveillant sur son jeune protégé, comme sur l'ensemble de son groupe.

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Une chance en Champions ?

D'ailleurs, il a réaffirmé que le mercato d'hiver serait calme. «Nous ne recruterons pas. Ou plutôt, il n'y a que Lucas, que nous avons recruté cet été, qui arrivera en janvier. Ensuite, nous dégraisserons l'effectif», a-t-il indiqué avant de balayer les rumeurs Daniele De Rossi (29 ans, AS Roma) et Wesley Sneijder (28 ans, Inter Milan). «De Rossi ? Il ne viendra pas à Paris. Si je dois faire une prévision, et c'est plutôt facile, il restera à l'AS Roma parce qu'il y est chez lui. D'ailleurs, il a fait un très gros match contre Milan. Sneijder ? Il ne viendra pas non plus à Paris, mis à part pour des vacances peut-être. Quand il est bien, Sneijder est un grand joueur, mais nous avons beaucoup de joueurs très bons avec des caractéristiques similaires chez nous», a-t-il résumé.

Il pense d'ailleurs son PSG capable de créer la surprise en Ligue des Champions, au même titre que la Juventus Turin, même si la tâche sera ardue face à l'ogre catalan, le FC Barcelone. «En Champions, selon moi, il y a une équipe intouchable : le FC Barcelone. Ensuite, il y a un petit groupe avec la Juve, le PSG, qui peut aller plus loin», a-t-il avoué, se penchant ensuite sur la Serie A. «Je regarde quelques matches et il me semble que le niveau d'ensemble est bon. La Juventus par exemple est très forte. Je m'y attendais. Le travail en profondeur de Conte sur l'effectif est de tout premier ordre. J'aime l'efficacité dont fait preuve cette équipe, la rage qui s'en dégage et sa capacité à gagner des matches comme le week-end dernier contre Cagliari. L'anti-Juve, c'est la Juve elle-même», a-t-il analysé avant d'évoquer le Milan AC.

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«Avec autant de changements, ce ne pouvait être qu'une saison de transition pour se relancer. Milan doit fixer un objectif pour les matches retours et se qualifier au moins pour l'Europa League. Imaginer la Champions sans les Rossoneri, c'est dur...», a-t-il poursuivi. Carletto s'est également dit particulièrement séduit par la Fiorentina. «C'est l'équipe qui me plaît le plus dans le jeu. Elle a pris un joueur fantastique avec Borja Valero et possède un entraîneur très bon, aidé par un staff à la pointe», a-t-il conclu. Amoureux des belles choses, Carlo Ancelotti espère continuer à vivre de belles émotions avec le PSG. Tout en simplicité et en finesse, comme d'habitude.

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