Indice UEFA : les clubs et la LFP se rejettent la faute !

Par Sébastien DENIS
2 min.
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Inéluctable depuis quelques semaines, la perte de la cinquième place à l’indice UEFA provoque un certain émoi dans l’Hexagone. Mais les différents acteurs du football français refusent d’en prendre la responsabilité et se rejettent la faute.

La triste descente aux enfers de la France à l’indice UEFA n’a pas pu vous échapper si vous suivez sur Foot Mercato son classement actualisé après chaque rendez-vous européen. La France a donc perdu son triple AAA européen et plonge à la sixième place derrière le Portugal. Difficile aujourd’hui de dire clairement quelles sont les raisons de ce fiasco. Reste que les chiffres sont là et que nos clubs français ne sont plus compétitifs.

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Interrogés par L’Équipe, plusieurs acteurs majeurs ont accepté d’expliquer les raisons de cet échec et tentent d’apporter leurs solutions. Mais autant du côté des clubs (LOSC, Rennes) que de la LFP par l’intermédiaire de Frédéric Thiriez, tout le monde se rejette la faute. Pour l’entraineur du LOSC Rudi Garcia et le manager de Rennes Pierre Dréossi, le mal vient surtout du manque de cohérence du calendrier mis en place par les instances dirigeantes du football français.

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« Au niveau des instances, je pense au calendrier. Ce qui sera bien la saison prochaine, c’est qu’avec le nouveau découpage des journées de championnat, étalées du vendredi au dimanche, ça évitera peut-être aux clubs français de jouer trois jours avant et trois jours après un match européen. Cela nous est arrivé cette saison. Qu’on nous mette dans les meilleures conditions et on verra », affirme Rudi Garcia. Même son de cloche pour Pierre Dréossi qui a vu son club sortir une fois encore de la Ligue Europa sans gagner le moindre match. « Pour moi, le classement international d’un pays est le fruit de la politique de sa ligue et de sa fédération. Je ne dis pas qu’elle est bonne ou mauvaise, mais il faut voir plus loin. Un championnat à 20 clubs ne permet pas de bien récupérer et de bien jouer tous les trois jours. »

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Du côté de la Ligue, on refuse de porter le chapeau. Selon Frédéric Thiriez, le fiasco des clubs français en Ligue Europa doit être assumé par les clubs concernés. « La perte de la cinquième place est anecdotique. C’était écrit et inéluctable. Elle tient au fait que la Ligue Europa n’est pas une priorité pour beaucoup de nos clubs. Comme dans le calcul de l’indice, elle compte autant que les résultats obtenus en Ligue des Champions, les conséquences de cette sixième place se payent cash. » Vous l’avez compris, tout le monde se rejette la faute et le débat n’avance guère. Une chose est sûre, la réduction à 18 clubs de la L1 permettrait aux clubs français engagés en coupe d’Europe de bénéficier de plus de plages de repos. Mais il serait utopique de croire que cette solution sera un remède miracle. Les clubs français doivent également se remettre en question, sous peine de grosses désillusions à venir.

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