Info FM : à la découverte de Serdar Gurler, jeune espoir de Sochaux

Bon dernier du classement de Ligue 1, le FC Sochaux traverse une période plus que difficile. Néanmoins, le club doubiste est l’une des rares formations à maintenir sa confiance aux jeunes pour se sortir de la crise. En attendant de voir si cette tactique sera payante, Foot Mercato a décidé de vous donner un aperçu sur l’une des jeunes pousses issues du centre de formation des Lionceaux. Son nom ? Serdar Gurler.

Âgé aujourd’hui de 20 ans, ce milieu offensif a pourtant connu des débuts difficiles au FCSM. « Je suis arrivé à Sochaux à 13 ans. L’intégration a été assez difficile, j’étais loin de mes parents. » Mais depuis, il s’est distingué en étant le capitaine de l’équipe ayant atteint la finale de la coupe Gambardella en 2010. « Ça a été une expérience extraordinaire. On était content d’aller au Stade de France, mais triste d’avoir perdu. On n’a pas pris la grosse tête. On savait qu’on était dans notre dernière année et qu’on avait une bonne génération. On a donc tous joué l’un pour l’autre pour aller au bout. », nous a indiqué le natif d’Haguenau.

Intégré au groupe professionnel depuis trois ans maintenant, Gurler, qui se définit comme un « milieu droit généreux, qui ne gère pas encore ses efforts, qui va assez vite et qui est plutôt passeur que buteur », espère désormais avoir la chance de goûter plus régulièrement aux joies de la Ligue 1. « J’aimerais jouer davantage. Je suis impatient, mais pas pressé. Je veux aider le club à rester en Ligue 1 pour ne pas penser à un autre club pour la saison prochaine, même si je pense rester ici. »

Lié aux Lionceaux jusqu’en 2013, Gurler attend toutefois toujours un signe de ses dirigeants. Pisté en Ligue 2 et en Turquie, le Sochalien avoue qu’il prend en compte tout cet intérêt. « J’y prête un peu attention. Si Sochaux ne compte plus sur moi, il faudra bien que je trouve quelque chose. Les pistes en Ligue 2 ce serait en plus pour jouer la montée en Ligue 1, donc pourquoi pas ? » International turc, Gurler continue tout de même de donner sa priorité à son club formateur. Mais n’allez pas lui parler d’une trajectoire à la Mevlut Erding. « Ça me motive, mais je n’ai rien à voir avec lui. Nous n’avons pas le même profil, le même style de jeu. »