Demain au plus tard, le Paris SG connaîtra les sanctions de l'UEFA a son endroit. Mais Javier Tebas, le président de la Liga, n'en démord pas : le PSG devrait être exclu des compétitions européennes.
La chambre d'instruction de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) devrait annoncer aux clubs français visés (le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille) leurs sanctions demain au plus tard. Les deux clubs hexagonaux sont dans le viseur de l'ICFC pour ne pas avoir, semble-t-il, respecté les règles du fair-play financier bien que les deux situations soient assez différentes. D'un côté, l'OM a un nouvel actionnaire et a fait de nombreuses dépenses pour redevenir compétitif. D'un autre, le PSG déjà sanctionné par le passé qui a fait des folies sur le mercato 2017.
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En effet, avec les recrutements de Neymar (222 millions d'euros) et de Mbappé (180 millions d'euros), il était peu probable, sans vendre et surtout sans gonfler ses recettes sponsoring, que le Paris SG s'en sorte. Hier, le Journal du Dimanche indiquait que l'Union européenne des associations de football (UEFA) allait frapper assez durement le club francilien en encadrant ses transferts, mais en ne l'empêchant pas de participer à la prochaine Ligue des Champions.
Tebas ne veut pas voir le PSG en Ligue des Champions
Une décision qui, si elle se confirme, ne va pas plaire à Javier Tebas, le grand patron de la Liga. Le dirigeant espagnol s'époumone à crier sur tous les toits que le Paris Saint-Germain triche financièrement et qu'il ne devrait pas avoir le droit de jouer dans la même cour que les autres équipes. Un an maintenant qu'il ne lâche pas le morceau comme si sa fierté avait été touchée de voir partir Neymar de Catalogne, de la Liga, pour rejoindre la Ligue 1.
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Aujourd'hui, sur les ondes de Onda Cero, Tebas en a remis une couche. « Je crois que le PSG devrait être expulsé des compétitions européennes. Il a triché économiquement, et il y a eu des victimes de ses tricheries : les équipes qu’il a éliminées », a-t-il lancé dans la langue de Cervantès. Une déclaration qui ne devrait pas vraiment faire plaisir à Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, qui attend avec impatience des nouvelles de l'UEFA.
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