Kostas Mitroglou raconte ses premiers pas à l'OM

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Olympique Marseille Konstantinos Mitroglou @Maxppp

L'attaquant de l'Olympique de Marseille est revenu sur ses débuts à l'Olympique de Marseille dans un entretien accordé à La Provence.

Arrivé dans les derniers instants du mercato estival, avec l'étiquette d'attaquant star du mercato phocéen, Kostas Mitroglou a cependant dû attendre un peu plus d'un mois avant de pouvoir faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs. L'attaquant grec a ainsi fait ses débuts contre Salzbourg en Europa League fin septembre, disputant un petit quart d'heure, avant de démarrer en tant que titulaire face à Strasbourg le week-end dernier, avec un but à la clé. Suffisant pour se mettre ses coéquipiers dans la poche, comme l'expliquait Dimitri Payet après la rencontre : « pour un premier match, il s’est montré très disponible. Il a marqué, c’est bien pour la confiance. Il aurait pu en mettre d’autres. Ce que je retiens, c’est qu’il s’en est créés pas mal. Pour un attaquant, s’en créer, c’est le plus dur. Avec la confiance ça viendra, il les mettra au fond ».

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Dans un long entretien accordé à La Provence, l'attaquant grec est revenu sur ses premières semaines passées à Marseille. « Je ne pouvais pas jouer, c'était donc une période compliquée. Je voulais jouer, faire partie de cette équipe, mais c'était impossible. Je tiens à remercier l'équipe mais aussi les médecins qui m'ont aidé à bien me soigner et à revenir le plus vite possible sur les terrains », a-t-il expliqué sur ses pépins physiques, avant d'enchaîner : « beaucoup de stars sont passées à l'OM ou par le championnat de France. Mon objectif, désormais, c'est de montrer que je peux faire partie des grands joueurs de ce club. [...] ça ne me dérange pas que le public me connaisse mal, c'est normal. Je suis quelqu'un de normal, je ne me suis jamais considéré comme une star mondiale ».

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Son adaptation à l'équipe mais aussi à la cité phocéenne semble plutôt bien se passer : « je connaissais peu les joueurs, c'est vrai, j'ai appris à les connaître pour pouvoir bien jouer avec eux et créer une sorte de feeling. Quant à la ville, elle est très jolie. Avec ma famille, on s'y sent bien, on est très bien installé ». Et le prix payé par les Phocéens pour s'attacher ses services - 15 millions d'euros + une clause de 12,5M€ à payer pour que Benfica ne touche pas 50% à la revente - ne semble pas spécialement lui mettre la pression. « ça se passe ainsi dans tous les clubs, que ce soit à l'Olympiakos ou à Benfica. Ce genre de chose ne m'intéresse pas. Je reste concentré sur le travail que j'ai à faire et sur l'équipe. Avec la pression, on devient meilleur », a-t-il expliqué. Et quoi de mieux qu'une grosse performance lors du Classique face au PSG dimanche soir pour faire taire les septiques ?

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