L'ancien taulier Fernando était prévenu de la descente aux enfers de Bordeaux

Par Aurélien Léger-Moëc
1 min.
FC Girondins de Bordeaux @Maxppp

Fernando avait été averti que la saison serait difficile pour les Girondins dès janvier. Il a donc quitté le club pour rejoindre Al Shabab après 6 années de bons et loyaux services, mais reste concerné par les difficultés des Girondins.

Le maintien plutôt que l’Europe. Voilà désormais la rengaine utilisée à Bordeaux. Il aura fallu un départ de saison catastrophique pour que Jean-Louis Triaud révise ses objectifs à la baisse. Pourtant, lors de l’été, le président girondin croyait son équipe capable de rivaliser avec les meilleurs pour décrocher une place européenne. Une posture qui déplaisait fortement aux supporters, désabusés par la faiblesse de l’effectif et le mercato discount effectué. Si Triaud disait garder espoir devant les supporters et les médias, il ne livrait pas un même discours aux joueurs.

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Interrogé sur RMC, le Brésilien Fernando, vendu à Al Shabab, a affirmé que son départ était dû au manque de compétitivité des Girondins de Bordeaux. « Ils m’ont dit qu’ils n’auraient pas les moyens de faire une bonne équipe. Je savais que ca allait être difficile cette année », a-t-il notamment expliqué. Et ce dès le mois de janvier dernier. Ils ne s’étaient finalement pas trompés. D’Arabie Saoudite, le milieu de terrain de 30 ans jette un regard inquiet sur la situation d’un club qu’il a fréquenté 6 années durant.

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« Quand je regarde la situation de Bordeaux, ça me fait mal au cœur pour les joueurs, le club et le président qui est quelqu’un d’attachant et très proche des joueurs. Si je pouvais donner un coup de main ce serait avec plaisir mais j’ai encore un contrat ici. Je vais encore devoir rester quelques années. La France me manque. Pour le mois de janvier, ce sera compliqué de revenir », a-t-il poursuivi. Bordeaux, qui va débloquer 10 M€ cet hiver, devra donc chercher ailleurs des éléments d’expérience. Pour éviter que le cauchemar de la relégation se profile en mai prochain.

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