L'avenir de l'Olympique Lyonnais s'annonce radieux

Par Constant Wicherek
3 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

Lors d'une conférence téléphonique organisée mercredi matin pour présenter les très bons chiffres financiers de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a expliqué pourquoi il ne fallait pas s'en faire, mais alors pas du tout, pour l'avenir de l'OL.

En ce début de semaine, l'Olympique Lyonnais dévoilait les résultats financiers de son premier semestre. C'est peu dire, sans faire partie d'une quelconque équipe de traders de Wall Street, qu'ils sont exceptionnels. De plus, selon sa place finale en Ligue 1 et son parcours en Ligue des Champions, l'OL accroîtra encore plus ses revenus. Une manière de voir l'avenir absolument sereinement. C'est cette sérénité que Jean-Michel Aulas a partagée lors d'une conférence téléphonique à laquelle Foot Mercato a pris part.

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« Évidemment, la réponse est dans les chiffres. Dans le premier semestre, nous avons 43 millions de droits télévisuels. Si on compare avec l'estimation des droits de la Ligue 1 en 2020, on estime qu'on va progresser de l'ordre de 30 millions d'euros, pour Lyon, au minimum avec le contrat de Mediapro. De toute façon, on ne sera pas à la rue », a d'emblée annoncé Jean-Michel Aulas. Il faut dire que ce qu'annonce le grand patron de l'OL est tout simplement un luxe pour la plupart des clubs en Europe et surtout dans l'Hexagone.

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« Il n'y a pas d'angoisse »

Même s'il admet que l'absence de Ligue des Champions serait compliquée à gérer, on imagine que c'est plus d'un point de vue sportif. Le patron olympien explique qu'il existe bien d'autres leviers et que, finalement, le manque de C1 ne changerait que les chiffres et pas la bonne santé financière de l'OL. « Ce serait très ennuyeux, mais on a un certain de nombre de réactions et de réflexes complémentaires. On a une croissance de l'événementiel considérable. On a la mise en activité des nouveaux services d'OL City, on a aussi les projets de pouvoir, ou de ne pas pouvoir, céder à des ventes de joueurs. Vous expliquez vous-même qu'on a des offres gigantesques pour certains éléments. Donc je faisais la remarque ce mercredi matin. Aujourd'hui, on a, en actif joueurs, qui ne sont pas dans les comptes, mais sont comptabilisés dans les chiffres du CIES et de Transfermarkt entre huit et dix années de participation à la Ligue des Champions (476 M€, ndlr). Ça n'est plus du tout significatif pour les comptes de l'OL. On fera juste un petit peu moins de résultats que cette année quoi », s'est-il exclamé.

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Enfin, dernier argument de Jean-Michel Aulas ? Le gouffre de revenus entre la C1 et la C3 qui se résorbe peu à peu et surtout une troisième compétition européenne qui va arriver sous peu. « Après, il faut aussi compléter la réponse en disant qu'il y a la Champions' League, l'Europa League et l'évolution de nos autres lignes de revenus. Le saut entre la Champions' League et l'Europa League est considérable, mais tend à se diminuer puisque vous avez vu que les décisions de l'UEFA sont d'abonder l'Europa League et puis, entre 2021 et 2024, de créer une nouvelle coupe d'Europe qui va permettre à plus de clubs de participer et à ceux-ci d'avoir plus de revenus. Donc l'amortisseur à l'absence de Ligue des Champions, il devient plus important. Je vais vous dire mon sentiment, je pense qu'on a encore cette année, même sans l'Atlético Madrid (dernier vainqueur de la C3 qui avait permis la qualification directe du 3e de Ligue 1, ndlr), des chances de participer de manière directe à la Champions' League. Il n'y a pas d'angoisse », conclut-il. L'avenir de l'OL, au moins financièrement, avec ou sans Ligue des Champions, s'annonce donc absolument radieux pour les Lyonnais, au contraire d'autres clubs hexagonaux qui se demandent d'ores et déjà qui ils devront vendre l'été prochain.

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