L’équipe type des flops de Ligue 1 !

Par Khaled Karouri - Fabien Borne
5 min.
Mounier, Diawara et Martin ont déçu @Maxppp

La saison de Ligue 1 terminée, l'heure est au bilan dans le championnat de France. Et après avoir désigné l'équipe type de la saison, Foot Mercato vous propose désormais l'équipe type des flops de cet exercice.

Après avoir dressé le onze de rêve de Ligue 1, Foot Mercato vous propose l'équipe type des flops du championnat de France. Voici sa composition :

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  • Ali Ahamada (Toulouse) : capable du meilleur comme du pire, et surtout du pire diront ses détracteurs ! Ali Ahamada a vécu une saison cauchemardesque il faut bien le dire, enchaînant les bourdes en tout genre, et autres cartons rouges récoltés pour des sorties pas vraiment maîtrisées. Pour l'ensemble de son œuvre, le dernier rempart toulousain est dont l'élu.

  • Daniel Congré (MHSC) : arrivé dans l'Hérault précédé d'une excellente réputation après avoir brillé plusieurs saisons durant à Toulouse, le défenseur n'a guère brillé, au point de devoir se décaler de son poste de prédilection d'arrière central pour s'occuper du couloir droit de l'arrière-garde montpelliéraine, avec des hauts et des bas c'est un doux euphémisme !

  • Souleymane Diawara (OM) : l'international sénégalais pensait sans doute connaitre une nouvelle saison pleine, formant une charnière centrale de qualité avec Nicolas Nkoulou. C'était sans compter sur le Brésilien Lucas Mendes, qui l'a gentiment poussé vers le banc de touche, écartant même toute idée d'éventuellement concurrence. À 34 ans, celui qui n'a été titularisé que 8 fois cette saison a du souci à se faire.

  • Joël Sami (Nancy) : les supporters de l'AS Nancy-Lorraine peuvent l'avoir mauvaise, les pensionnaires du Stade Marcel Picot sont relégués en Ligue 2. Un couac en bonne et due forme auquel Joël Sami n'est assurément pas étranger. Peinant à trouver la bonne carburation, le défenseur n'a eu de cesse de décevoir, multipliant les prestations indigentes.

  • Fabian Monzon (OL) : arrivé cet été à l'Olympique Lyonnais, l'international albiceleste (7 capes) avait a priori toutes les cartes en main pour devenir un taulier chez les Gones. Sauf que l'Argentin n'a jamais su s'imposer, enchaînant les performances décevantes, se faisant notamment malmener par Adrien Regattin à Toulouse. Parti depuis à Fluminense dans le cadre d'un prêt, l'ancien Niçois devrait donc revenir à Gerland. Pour le plus grand bonheur de Rémi Garde, ou pas.

  • Alou Diarra (Rennes) : comme Monzon, Diarra n'a passé que six mois en Bretagne, les six derniers de la saison pour sa part. Et comme Monzon, l'international tricolore n'a pas vraiment été d'une utilité exceptionnelle pour son équipe. Rapidement dépassé par la concurrence de Jean II Makoun puis Vincent Pajot, l'ancien Girondin a ensuite même vu le jeune Abdoulaye Doucouré lui prendre sa place. Un retour en L1 qui ne restera pas dans les annales.

  • Anthony Mounier (MHSC) : à Nice, le gaucher faisait monts et merveilles dans son couloir, régalant par sa capacité à être décisif. Mais depuis qu'il a mis le maillot héraultais, l'ailier n'a guère réussi à poursuivre sur sa lancée, loin de briller au Stade de la Mosson. Si ses quatre passes décisives sont correctes, ses deux buts et ses nombreuses occasions franches ratées vont très certainement lui rester en travers de la gorge.

  • Marvin Martin (LOSC) : il devait être la recrue phare de Lille, l'homme capable de succéder à Eden Hazard et faire rêver le Grand Stade de Lille. Mais rapidement, l'ancien Sochalien a galéré, bien loin de ses prestations sochaliennes. Et s'il a tout de même été titulaire, son rendement a été bien loin de celui que Rudi Garcia et tous les supporters nordistes attendaient.

  • Morgan Amalfitano (OM) : si le football n'est pas qu'une affaire de statistiques, toujours est-il que Morgan Amalfitano a connu un exercice pour le moins clair dans ce registre, avec un bilan pour le moins famélique d'un but et deux passes décisives. Et attention, quand on attaque le milieu sur ce terrain, il sort les crocs : « Je m’en fous ! Aujourd’hui, on ne parle que de ça, mais pour moi le foot, c’est autre chose : ce que tu peux apporter dans le jeu, ce que tu peux faire pour l’équipe ». Reste que marquer des buts et faire des passes décisives, ça aide son équipe.

  • Charlison Benschop (Brest) : Ben Basat parti à la trêve, le Néerlandais devait faire oublier l'homme à tout bien faire de Brest. Un costume visiblement trop grand à endosser pour lui, qui n'a jamais su faire oublier l'Israélien. L'ancien international Oranje U20, transfert le plus cher de l'histoire du club, n'a inscrit que deux buts depuis le départ de Ben Basat et encore, deux réalisations marquées dans les deux dernières journées, une fois la cause brestoise entendue. C'est ballot.

  • Emanuel Herrera (MHSC) : faire oublier Olivier Giroud, telle était la mission donnée à Herrera. Après une campagne de matches amicaux très largement réussie, l'Argentin était attendu au tournant. Un tournant qu'il n'a pas su assurer, se faisant régulièrement railler pour son manque d'efficacité face au but, auteur de 6 réalisations en 32 rencontres de L1.

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  • Coach : Corentin Martins (Brest) : enfin, pour mener de main de maître cette équipe, c'est Corentin Martins qui a été désigné. Il faut dire que le bilan de l'entraîneur de Brest parle de lui-même, lui qui a perdu 100% de ses matches à la tête du club breton cette saison. Avec un tel chiffre, ne pas nommer Martins aurait été de la folie pure.
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