L'état de crise est décrété au FC Nantes !

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Nantes Michel Der Zakarian @Maxppp

Belle surprise de la première partie de saison, le FC Nantes est rentré dans le rang en ce début d'année 2014. Au sortir de son 8e match sans victoire, les signes d'une crise sont palpables.

Le contraste est saisissant. En fin d'année 2013, on parlait du FC Nantes comme de LA bonne surprise de la saison de Ligue 1. Il y avait de quoi : à la 13e journée, soit en novembre dernier, le club promu pointait à la 6e position au classement, à quelques encablures des toutes premières places. La forme des Canaris était telle que les principaux acteurs n'hésitaient plus à citer l'Europe comme objectif. Mais ce temps-là est révolu. Aujourd'hui donc, le classement (15e) et les discours sont tout autres, alors que le FCN n'a plus gagné en Ligue 1 depuis 8 matches, la pire série actuelle dans l'élite. Au vrai, les visages sont crispés.

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Celui de coach Michel Der Zakarian l'était d'autant plus hier soir, au sortir d'un nouveau nul des siens, à domicile, face à la lanterne rouge Ajaccio. Rapidement menée au score, son équipe avait su refaire son retard pour entrevoir le succès. Jusqu'à la 93e minute, moment où le défenseur Koffi Djidji laissait passer un ballon qui profita à Sigamary Diarra, lequel ne se privait pas d'égaliser (2-2). De quoi déclencher la fureur du technicien, qui s'est contenté de quelques mots en conférence d'après-match. « Prendre un but comme ça... On est naïfs : on a le ballon, on le leur rend parce que le mec est par terre. L’arbitre a-t-il sifflé ? Non. Derrière rendent-ils le ballon ? Non. Jouez ! Ça fait but. C’est un cadeau, un but comme ça à la 93e minute c’est inadmissible, inadmissible. »

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Du côté des joueurs, pas épargnés par la soufflante de leur coach, seuls Serge Gakpé est sorti du silence après la rencontre. Pour déplorer le résultat et la manière. « On n'a pas le droit de faire ça. On leur donne un but cadeau, ce n'est pas la première fois cette saison. On répète les mêmes erreurs, il va vraiment falloir se réveiller pour corriger ça, parce que ça ne peut plus durer. » Ce n'est pas son président Waldemar Kita, qui a estimé que ses joueurs n'avaient « rien dans la cervelle », qui dira le contraire. Le fait est que Nantes est aujourd'hui, plus que jamais, embarqué dans la lutte pour le maintien. 15e, le club n'a que 7 longueurs d'avance sur Valenciennes, dont la dynamique est toute autre. Oui, il semble loin, le temps où les Canaris se voyaient en troubles-fêtes et prétendants à l'Europe...

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