Critiqué tout l’été, Neymar a décidé de faire son mea culpa savamment orchestré dans une publicité.
Cet été, Neymar a vécu une sale Coupe du Monde. Outre la défaite du Brésil en quart de finale contre la Belgique (1-2), l’image de l’ailier du Paris Saint-Germain en a pris un sérieux coup. En effet, ce qui lui est reproché c’est d’une part d’avoir tenté de faire le jeu tout seul, mais aussi et surtout sa propension à se retrouver à terre à chaque contact avec l’un de ses adversaires directs. Il quittait souvent les rencontres sans s’arrêter en zone mixte, ce qui a eu le don d’agacer aussi.
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Mais, aujourd’hui, l’international auriverde a décidé de sortir du silence. Étonnamment, il le fait dans une pub relativement touchante, mais on peut se poser la question du destinataire… « Vous pouvez penser que j’exagère. Et parfois, j’exagère. Mais la vérité, c’est que je souffre sur le terrain. Quand je pars sans donner d’interviews, ce n’est pas parce que je veux juste les lauriers de la victoire. C’est parce que je n’ai pas encore appris à vous décevoir. Quand je suis impoli, ce n’est pas parce que je suis un enfant gâté. C’est parce que je n’ai pas appris comment être frustré », commence-t-il par expliquer.
« Je ne suis pas tombé, je me suis effondré »
La communication est bien huilée et on se demande vraiment si elle est sincère. « En moi il y a encore un garçon. Parfois il enchante le monde, parfois il agace tout le monde.Je me bats pour garder ce garçon en vie à l’intérieur de moi, mais pas sur le terrain. Vous pouvez penser que je tombe trop, mais la vérité est que je ne suis pas tombé, je me suis effondré. Cela fait plus mal que n’importe quel pas sur une cheville opérée », poursuit-il.
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Enfin, on a pu apercevoir un début de mea culpa. « J’ai pris longtemps pour accepter votre critique, j’ai pris longtemps pour me regarder dans le miroir et devenir un nouvel homme. Je suis tombé, mais seuls ceux qui tombent peuvent se relever. Vous pouvez continuer à me lancer des pierres. Ou lâcher ces pierres et m’aider à rester debout. Quand je suis debout, tout le Brésil est debout avec moi », conclut-il. Est-ce que cela sera suffisant pour se faire pardonner ? Ou est-ce que cette communication va être jugée négativement ? Seul le temps nous le dira…
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