L'inattendu taulier Ricardo Carvalho lance un message à l'AS Monaco

Par Alexis Pereira
2 min.
Monaco Ricardo Alberto Silveira de Carvalho @Maxppp

À 35 ans, Ricardo Carvalho s'est imposé comme un cadre de l'AS Monaco. Un peu à la surprise générale.

Lorsque l'AS Monaco a annoncé l'arrivée de Ricardo Carvalho l'été dernier, le scepticisme était de rigueur. Le Portugais sortait en effet d'une saison difficile au Real Madrid et son âge avancé (35 ans) a fait naître des doutes légitimes. Dans les colonnes de L’Équipe, le défenseur central est revenu sur ces craintes. «Oui, les questions étaient normales. Les critiques sont difficiles à accepter mais, quand c'est fondé, il le faut», a-t-il lancé avant de préciser. «À Porto, comme à Madrid, j'ai toujours joué quand j'étais bien physiquement. Et là, je le suis», a-t-il expliqué.

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Les attaquants de Ligue 1 peuvent en témoigner, l'expérimenté natif d'Amarante est toujours bien présent. Il s'est même imposé comme un cadre de l'équipe monégasque. Il savoure. «Tout le monde regardait mon âge, mais j'ai confiance en moi. Les qualités, je les ai, et je ne suis pas surpris. Je fais ce que je peux pour aider une équipe qui veut grandir et, jusqu'ici, tout le monde est content. (...) Je n'ai jamais été lent, j'ai toujours été rapide et agile», a-t-il lâché, dressant le bilan de sa première partie de saison. «Je pense que je fais une bonne saison, mais je suis exigeant et je peux faire mieux», a-t-il déclaré avant d'ajouter.

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«Être reconnu facilite le travail, c'est la reconnaissance qui nous motive. Dans ma carrière, j'ai souvent été reconnu. Mais être reconnu quand on ne t'attend pas, c'est autre chose», a-t-il confié. Convaincant, l'ex-international lusitanien (75 sélections, 4 buts) espère avoir persuadé l'ASM de lever l'option pour lui offrir une deuxième année de contrat. «Ça ne dépend pas de moi. Si le club recrute d'autres joueurs, ils devront montrer qu'ils sont plus forts qu'Abidal et moi. J'ai encore les jambes et ça me motiverait de rester. Je suis très bien ici et je préfèrerais rester qu'aller à Dubaï ou aux États-Unis», a-t-il conclu. À bon entendeur.

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