Battus 2 buts à 1 hier soir par l'Olympique de Marseille, les Lyonnais n'ont pas contesté la victoire phocéenne. En revanche, le caillassage du bus de l'OL ne passe pas. Surtout dans la presse rhodanienne.
Hier soir, l'Olympique de Marseille a remporté son premier Olympico depuis 2014 (2-1). Un succès d'estime pour un club à qui on a souvent reproché son incapacité à s'imposer lors des grands rendez-vous en Ligue 1. Une victoire qui ne souffre d'aucune contestation, tant les hommes d'André Villas-Boas ont su profiter d'une équipe lyonnaise très décevante. D'ailleurs, les Gones n'ont pas vraiment cherché d'excuses pour justifier leur défaite. Cependant, le président Jean-Michel Aulas n'a pas manqué de faire du Aulas en venant critiquer l'arbitrage ainsi que le traitement réservé au bus rhodanien au moment de rallier l'Orange Vélodrome.
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Caillassé, le bus est arrivé dans l'enceinte phocéenne avec plusieurs vitres brisées. Ce qui a eu le don d'énerver JMA. «Quand le car est cassé sur commande pour impressionner... C’est dommage. Ceci étant, ça n’enlève rien à Marseille qui a fait un très bon match. (...) Moi, j’ai regardé les réseaux sociaux comme vous toute l’après-midi. J’ai vu qu’il y avait des directives qui étaient données, de rendez-vous pour attendre le car et le caillasser. Si à partir de là, les gens qui sont responsables veulent savoir qui c’est, ils les trouveront». Une sortie médiatique légitime concernant l'attaque du bus. Et à Lyon, ça ne passe toujours pas.
«La guerre des décibels vire à l'intifada»
Il suffit d'ailleurs de lire les pages intérieures du Progrès pour s'en rendre compte. Dans son récit relatant le départ du bus lyonnais en direction de l’Orange Vélodrome, le quotidien écrit que la « guerre des décibels vire à l’intifada près du parc des expositions. (…) Jean-Michel Aulas est dans le vrai lorsqu’il parle de « guet-apens » après le caillassage du bus de ses joueurs : avec cet urbanisme particulier obligeant le convoi à passer près de points, de ronds-points et de grandes artères, (…) impossible d’échapper à la vindicte populaire de fans trop souvent malmenés par l’OL ces dernières années. (…) Mais le volcan s’apprête bientôt à gicler toute sa haine. »
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Une introduction salée avant d'évoquer l'ambiance électrique réservée par le public de l'Orange Vélodrome. Et là encore, le journal lyonnais a visiblement été marqué. En plus du bruit assourdissant, les boulettes de papier jetées à chaque corner, les tacles appuyés des Marseillais et les « tuez-les, tuez-les » descendant des tribunes marseillaises au moment de l’accrochage entre Dario Benedetto et Léo Dubois sont fortement soulignées. Tout comme les « décisions arbitrales parfois étranges de M. Gautier ». Longtemps habitués à remporter les Olympicos, les Lyonnais n'oublieront pas le premier de cette saison !
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