Lavezzi dévoile les dessous de sa nouvelle vie au PSG et affiche ses ambitions pour la C1 !

Par Alexis Pereira
3 min.
PSG Ezequiel Iván Lavezzi @Maxppp

Dans un long entretien accordé au supplément Extra Time de La Gazzetta dello Sport, Ezequiel Lavezzi a évoqué son adaptation au Paris SG.

«Je suis en train de m'adapter, j'espère rapidement apporter ma pierre à l'édifice, en m'améliorant face au but. Je veux marquer davantage». Il commence tout juste à justifier l'investissement consenti par le Paris SG cet été. Ezequiel Lavezzi (27 ans) n'a pas encore donné la pleine mesure de son talent, et comme lui le club de la capitale n'est pas au-dessus de la meute en championnat loin de là. Mais l'Argentin ne s'inquiète pas outre mesure, comme il l'a confié dans les colonnes du supplément Extra Time de La Gazzetta dello Sport. « En Ligue 1, contre nous, toutes les équipes jouent la partie de leur vie. (...) En football, les noms ne suffisent pas. Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe, dans laquelle on parle beaucoup de langues, ce n'est pas évident. Mais, à la longue, les qualités des joueurs feront la différence», a-t-il confié.

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Et de la qualité, dans le vestiaire parisien «calme et normal», il y en a. «C'est facile de jouer avec Ibrahimovic. Il se met au service de l'équipe et, à la différence de Cavani, il préfère le jeu court», a-t-il indiqué avant de s'enflammer pour Thiago Silva et Marco Verratti. «Thiago Silva m'a impressionné, c'est un très grand professionnel. Mais celui qui m'a le plus surpris, c'est Verratti. Il a de grandes qualités, surtout pour un joueur de son âge qui vient qui plus est de Serie B. C'est à nous de l'aider pour éviter qu'il se crame. Je ne m'en fais pas, il a une grande personnalité», a-t-il lancé avant de se mettre au chevet de son compatriote Javier Pastore, complètement à côté de ses baskets depuis le début de la saison. «Il vit une période délicate. Il doit retrouver la confiance en lui, mais personne ne peut remettre en cause ses qualités», a-t-il défendu.

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Et si tout n'est pas encore parfait pour lui, l'ancien Napolitain, alléché par «l'intéressant projet parisien», ne regrette pas du tout d'avoir rejoint le Parc des Princes cet été alors que l'Inter Milan et Manchester City le voulaient. «À Naples, je ne pouvais même pas sortir de chez moi. Même si je m'étais habitué à cette popularité, j'avais besoin de vivre tranquillement, et ici, je peux le faire, sans être dérangé. Mais l'affection des supporters napolitaines a été très importante pour moi. Ici, on me reconnaît, mais on me laisse tranquille. Je ne signe plus que quelques autographes», a-t-il raconté avant de conclure sur ses ambitions pour la suite de la Ligue des Champions. «Pour nous, l'objectif est de passer les huitièmes. L'année passée, Chelsea, après avoir perdu contre Naples à l'aller, semblait mort et pourtant il nous a éliminés et a même gagné le trophée. À partir des huitièmes, la Champions devient imprévisible», a-t-il avoué, évoquant ensuite le tirage de la phase suivante de la C1.

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«Il vaut mieux éviter le FC Barcelone, mais face aux Italiens, c'est également compliqué à chaque fois. Milan semble moins fort, mais en réalité, il a beaucoup de qualité et d'expérience européenne, comme la Juve», a-t-il . Avant cela, il faudra tout de même à Ezequiel Lavezzi et ses partenaires réaliser le meilleur match possible contre le FC Porto ce soir, histoire de terminer premiers de la poule A. Et à le croire, on verra peut-être enfin le véritable visage du PSG. «Contre Porto, on ne jouera pas avec la peur d'être éliminés, alors ce sera un beau match, ouvert et offensif», a-t-il conclu. L'occasion d'enfin montrer lui aussi qui il est vraiment...

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