Les Girondins de Bordeaux n'y arrivent décidément pas. Samedi soir encore, les hommes de Francis Gillot ont concédé le nul face à Brest (1-1, 11e journée de L1). Un sentiment d'impuissance inquiétant.
«C'est toujours nul». Sud Ouest n'y va pas par quatre chemins pour raconter le nouveau partage des points concédé par les Girondins de Bordeaux ce samedi soir sur la pelouse de Chaban-Delmas face à Brest (1-1, 11e journée). Incapables de tenir le résultat après avoir pourtant mené au score, les hommes de Francis Gillot ont donc concédé leur sixième nul de la saison, le cinquième à domicile. Une impuissance qui se ressent également dans les propos d'après-match des acteurs aquitains.
«C'est toutes les semaines la même chose. On mène et on se fait reprendre au score», s'est agacé Fahid Ben Khalfallah. Un constat que regrette également le coach des Marine-et-Blanc. «On ne fait pas un mauvais match. Leur gardien fait un grand match mais on ne met pas les buts non plus. Il faut au moins cadrer. Mais on manque d'efficacité et cela nous est préjudiciable, comme d'habitude», a-t-il confié avant de se montrer perplexe sur la capacité des siens à faire mieux.
«C'est un constat, nous avons une vingtaine de joueurs de même niveau et il nous faut faire avec leur potentiel. Nous n'avons pas le buteur qui va cadrer et marquer, nous n'avons pas le passeur qui va être décisif. Il faut jouer différemment, pour essayer de grapiller des points jusqu'à la trêve», a-t-il conclu. Les joueurs, eux, veulent y croire, à l'image de la recrue estivale Landry N'Guemo, irréprochable en ce début de saison.
«Le signe positif est que l'on s'est créé des occasions, mais il faut les mettre au fond. C'est compliqué mais on va y arriver», a glissé l'international camerounais, repris par David Bellion. «On reconstruit, ça ne se fait pas rapidement. Ça revient doucement», a indiqué l'attaquant. Pourtant, ça urge... Bordeaux, premier relégable ce dimanche, se sortira-t-il de ce cauchemar ?
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