Le FC Nantes dévoile les contours du projet YelloPark

Les dirigeants du FC Nantes avaient convié la presse ce mardi matin pour une conférence de presse exceptionnelle. La raison ? L'annonce du lancement du projet YelloPark. Un plan visant à offrir un nouveau stade de 40 000 places aux Canaris, pensionnaires de La Beaujoire depuis 1984. «Le rayonnement et l'attractivité d'une ville passent aussi par le sport de haut niveau. Le FC Nantes est l'ADN de Nantes, les Canaris sont une part de notre identité. Je suis attachée à l'avenir du Club, à l'ambition que l'on peut donner à un projet sportif. J'ai décidé de donner mon accord à la poursuite de ce projet ambitieux, qui a du sens», a déclaré la Maire de la Ville Johanna Rolland. Un projet également décidé en raison de la vétusté de la Beaujoire. Un frein majeur qui empêche clairement l'enceinte actuelle du FCN d'accueillir des événements de grande envergure. «Les normes UEFA et conditions de sécurité ne permettront plus d'accueillir les grandes compétitions», a précisé Johanna Rolland. Une position validée par le président des Canaris Waldemar Kita. «Il y a des normes de sécurité qui ne peuvent pas nous permettre de seulement retaper le stade actuel».

Ambitieux, le projet YelloPark, qui n'est pas le nom du futur stade, mais celui de la société et du projet dans son ensemble, a cependant dû respecter quelques règles avant d'obtenir le feu vert de la mairie. Cet accord est conditionné à cinq conditions. «La première, qu'il soit financé à 100% de fonds privés. La seconde, l'accessibilité financière des places. La troisième, que le projet soit lié à son histoire. Le projet du Musée FCN y est lié. La quatrième, c'est le projet urbain et immobilier organisé autour. La cinquième, c'est que le dernier soit face 'à la nantaise', la concertation avec les supporters et habitants», a fait savoir Rolland.

Kita s'enflamme pour son futur stade

Attentif au discours de la Maire, Waldemar Kita a ensuite pris la parole pour dévoiler certains aspects économiques du projet nantais. Financé à 100% par le privé, le futur écrin du FCN appartiendra à la société YelloPark. Annoncée pour 2022, soit deux ans avant les Jeux Olympiques organisés en France (le stade de La Beaujoire avait été sélectionné pour accueillir des matches du tournoi de football), la future antre des Canaris sera également construite juste à côté de l'emplacement actuel de La Beaujoire. Un choix moins coûteux que la rénovation du domicile du FCN. Et pour cause. Parmi les économies réalisées, figure le coût des travaux d'accès au stade réduits quasiment à néant puisque déjà existants.

«Ce sera sûrement le plus beau stade de France, le plus moderne. Nous sommes très heureux, j'espère que les Nantais le seront également. Nous souhaitons tout faire pour que ce Stade soit le meilleur de France et un des meilleurs d'Europe. Le site ? Je tenais beaucoup à ce que l'on reste sur celui de la Beaujoire, les supporters y sont attachés. Il y avait environ 100 M€ de travaux sur l'actuel, et un neuf pouvait nous coûter 120 M€. Si on retapait le stade, on aurait diminué quantitativement le stade : on serait passé à 32 000 places (contre 37 000 environ aujourd'hui, ndlr). On ne peut pas n'avoir aucun stade moderne et dans les normes UEFA dans l'Ouest de la France. Nous avons fait appel à l'un des plus grands architectes de France. C'est vraiment un beau projet», a conclu un Kita tout sourire.

Waldemar Kita : "Nous souhaitons tout faire pour que ce Stade soit le meilleur de France et un des meilleurs d'Europe." #YelloPark

— FC Nantes (@FCNantes) 19 septembre 2017