Le PSG encore confronté au problème de manque d’intensité

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
PSG Thomas Meunier @Maxppp

SI le PSG a bouclé une 14e victoire en autant de journées en Ligue 1, la prestation collective affichée face à Toulouse a manqué d'intensité. Un problème récurrent qui devient plus que jamais réel au moment d'affronter Liverpool en Ligue des Champions.

En cas de contre-performance contre Liverpool mercredi prochain, le débat risque de revenir sur le tapis. Le PSG est-il handicapé en Europe par le faible niveau de la Ligue 1 ? Le match contre Toulouse sera un nouvel argument pour ceux qui pointent du doigt le manque d'intensité criant. À qui la faute ? Aux Toulousains, qui ont surtout cherché à rester en place (et qui mine de rien ont su se procurer quelques occasions), ou aux Parisiens, qui, après un début de match encourageant, ont eu un mal fou à mettre du rythme ?

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C'est toute la question, alors que le club de la capitale s'est offert un 14e succès en autant de journées en Ligue 1, le tout sans forcer et sans Neymar ni Mbappé. Soyons honnêtes, le PSG a entamé la rencontre tambour battant, avec beaucoup de mouvement et des passes tranchantes, avec la volonté visible de mettre un maximum de rythme. Mais après l'ouverture du score rapide de Cavani, le soufflet est retombé. Interrogé en zone mixte sur cette fameuse intensité qui manque tant au PSG en Ligue 1 et qui semble d'un coup trop grande en Ligue des Champions, le latéral droit Thomas Meunier a livré sa vision de joueur.

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« L'intensité, ce n'est pas souvent un choix »

« L'intensité, c'est un peu compliqué dans ce genre de match. C'est quelque chose qu'on peut retrouver contre Liverpool. Offensivement, c'est prendre plus de risques, aller de l'avant. Liverpool voudra aussi assurer la qualification. Ils vont devoir sortir, vouloir faire le jeu. On a les qualités pour les prendre à défaut dans ce genre de match », a-t-il d'abord lancé, avant de se montrer plus précis.« L'intensité, ce n'est pas souvent un choix. C'est surtout par rapport à l'adversaire. Ici, garder la balle pendant 10 minutes c'est facile à faire. Le problème c'est de pouvoir trouver la dernière passe, c'est là que l'intensité doit être présente, les mouvements, les infiltrations, les dédoublements, les couvertures. »

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« Aujourd'hui, on l'a peut-être un peu moins fait inconsciemment. Pour le reste, on va jouer contre une équipe comme Liverpool qui a l'habitude de mettre la pression et dominer, tout comme nous. On part à égalité. Le fait de bien exécuter les choses ne tient qu'à nous », a-t-il conclu. Selon l'international belge, la prestation globalement décevante du soir n'aura pas d'incidence sur le match décisif prévu mercredi face à Liverpool, qui est parti de son côté s'imposer sur la pelouse de Watford 3-0.

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