Leonardo Jardim répond aux nombreuses critiques après le mercato de Monaco

Si Monaco va beaucoup mieux depuis quelques semaines, c'est en partie grâce au retour de Leonardo Jardim et d'un mercato réussi. En effet, le Rocher a accueilli huit nouveaux joueurs durant le mois de janvier (Silva, Nkoudou, Vinicius, Martins, Vainqueur, Fabregas, Ballo-Touré, Naldo), de quoi modifier l'effectif en profondeur. Ce lifting complet a fait grincer quelques dents en Ligue 1, accusant le club de fausser le championnat à sa manière. Loin de se laisser faire, l’entraîneur asémiste s'est défendu.

«Moi, j'ai écouté, j'ai entendu beaucoup de choses. J'ai fait attention et pas une seule personne n'a parlé du fait que Monaco avait perdu beaucoup de joueurs ces quatre dernières années. Pourquoi ? Le mercato, c'est comme ça. Des joueurs rentrent d'un côté, sortent de l'autre. Je ne juge pas le mercato d'été plus important que celui d'hiver, cela dépend de nos besoins», a expliqué le Portugais en conférence de presse.

Jardim défend son club

Derrière ces railleries se cache en réalité un débat plus profond, celui de la pertinence du mercato d'hiver. De nombreux observateurs critiquent ce mois de janvier où les clubs peuvent modifier leur effectif en profondeur alors que nous sommes en pleine saison. Des réflexions peuvent être menées comme limiter le nombre de transferts et de prêts par club, ou introduire une interdiction de faire venir des joueurs d'un autre championnat par exemple. Toujours est-il que Monaco n'a jamais triché au regard du règlement.

«Si on fait une règle, comme avant, qu'un club ne peut pas changer plus de deux joueurs, là oui. J'ai vu beaucoup de joueurs passer chez nous, Martial, Kurzawa, Carrasco et les autres... Quand ils sont partis, personne n'a dit : "Monaco ne peut pas perdre 5-6 joueurs par saison". Je n'ai jamais entendu ça, alors pourquoi en parler maintenant ? Avant, Monaco était deuxième, champion, et si on n'avait pas perdu ces joueurs, on serait peut-être au même niveau», répond Jardim. Voilà qui est dit.