Les grands perdants des trophées UNFP

Qui dit récompenses individuelles dit bonheur pour les uns, malheur pour les autres. Ce midi, l’UNFP a publié la liste des nommés dans les différentes catégories (meilleur joueur de L1 et L2, espoir de L1, entraîneur de L1 et L2, gardien de L1 et L2). Évidemment, il est impossible de contenter tout le monde, que ce soit les joueurs ou les supporters des différents clubs. Relevons cependant ces quelques joueurs et entraîneurs qui peuvent faire la grimace cet après-midi. En commençant par le tenant du titre du trophée de meilleur joueur de L1, Alexandre Lacazette. L’attaquant de l’OL avait réussi à devancer l’armada du PSG la saison passée grâce à ses 27 buts et au formidable parcours de l’OL en championnat. Cette année, il n’est même pas nommé, la faute à une première partie de saison à l’envers, bien loin de l’impression laissée lors de l’exercice précédent.

Toutefois, Lacazette a superbement redressé la barre en 2016 avec 12 buts inscrits depuis le 9 janvier. Ce retour en haut de l’affiche n’aura toutefois pas été suffisant pour intégrer la liste finale. Du côté du PSG, dans la même catégorie, Thiago Silva pourra s’étonner de sa non-présence, lui qui livre une saison formidable en tout point. Régulier et dominateur, il a étalé son talent tout au long de la saison et n’aurait pas dépareillé, peut-être à la place d’un Di Maria certes réjouissant mais inconstant et en nette perte de vitesse ces derniers temps. Dans la catégorie espoirs, les 4 noms proposés (Dembélé, Rabiot, Koziello, Lemar) sont totalement justifiés (Boufal est trop vieux pour la catégorie espoir, et s’est montré trop irrégulier pour accéder à la catégorie au-dessus).

Parmi les gardiens, la surprise vient de la présence de Kevin Trapp dans la liste. Soit un portier qui a quand même eu moins de travail que ses homologues en L1 et qui s’est autorisé des boulettes majeures au cours de la saison. Des valeurs sûres comme Ruffier ou Subasic n’auraient pas dépareillé parmi les concurrents. Chez les entraîneurs, cela aura été la débandade cette saison avec 13 changements sur les bancs de touche ! Difficile dès lors de trouver 4 coaches en réussite. On peut penser que Patrice Garande avec Caen aurait du coup mérité sa place, avec une première partie de saison flamboyante, une deuxième plus compliquée mais où le maintien du club normand n’aura jamais été remis en question. Frédéric Antonetti, arrivé en novembre au LOSC, a lui réussi un spectaculaire redressement, faisant passer son équipe d’un candidat à la relégation à un candidat à l’Europe. Avec une finale de la Coupe de la Ligue en prime. Enfin, en Ligue 2, l’UNFP aurait pu penser à Benoît Pedretti, excellent avec Nancy pour sa première saison, couronnée d’une montée en Ligue 1.