Les plans de Thierry Henry pour redresser l'AS Monaco

Par Constant Wicherek
3 min.
Monaco Thierry Henry @Maxppp

Présenté comme nouvel entraîneur de l'AS Monaco ce mercredi à 15h00, Thierry Henry a offert ses premiers mots. Il a tenté d'expliquer, tout en noyant bien le poisson, ses intentions de jeu.

Samedi dernier, l'AS Monaco faisait un gros coup médiatique. Le club de la Principauté annonçait l'arrivée de Thierry Henry sur le banc pour remplacer un Leonardo Jardim démis de ses fonctions. Tout le monde attendait donc la conférence de presse prévue aujourd'hui à 15h00 pour découvrir l'ancien attaquant français et surtout voir ce qu'il allait dire. D'autant que l'histoire d'amour entre l'ancien Gunner et les Français en règle générale ne s'était pas très bien terminée. « Le retour en France, ce n'est pas un problème. J'ai fait le deuil de ma carrière en tant que joueur. C'est fini tout ça, c'est derrière. Je suis dans la peau d'un coach et il va falloir travailler et faire comprendre à cette équipe ce que j'aime. C'est mieux d'avoir l'équipe en début de saison pour préciser ce qu'on veut faire et le travailler. Non franchement. Aucun problème. Je ne suis plus joueur, c'est fini », a-t-il d'emblée expliqué.

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C'est ensuite que sont venues les questions sur ce qu'il comptait faire pour redresser la barre. Car le club princier n'est pas en grande forme. Quel que soit leur résultat du week-end prochain contre Strasbourg à la Meinau, les Asémistes ne pourront pas dépasser la 18e place (celle de barragiste) du classement de Ligue 1. Dès lors, la tâche s'annonce relativement ardue. Mais au détour de quelques phrases, Thierry Henry, qui manie particulièrement bien la langue de bois, a décidé de dévoiler quelques petites astuces.

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« Est-ce qu'on veut jouer avec le ballon, presser ? »

« Il faut penser aux joueurs partis en sélection. Certains joueurs ne sont pas là. Le moral n'est pas au plus haut. Ce n'est pas toujours évident. Surtout quand la moitié de l'équipe n'est pas là. Penser au futur ? Je préfère penser au présent parce que la situation n'est pas simple il va falloir sécuriser les joueurs. En position haute avec un bon équilibre et en position basse aussi pour bien repartir. Il faut retrouver de la joie. Quand tu ne prends pas de buts, tu as plus de chance de gagner un match. Je préfère vivre dans le présent et voir comment les joueurs vont revenir de sélection. Ce que l'équipe a besoin, c'est peut-être pas ce que l'équipe aura besoin dans un mois ou deux ou trois », a-t-il développé de prime abord avant de se poser des questions devant tout l'auditoire.

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« Avant tout il faut savoir rester flexible par rapport à la situation et les concepts. Est-ce qu'on veut jouer avec le ballon, presser ? Ce n'est pas un sacrifice, c'est un mode de vie. Parfois on prend des coups ou des lauriers pas mérités. La clé c'est la patience. L'ancienne génération allait vers les grands, vers l'entraîneur, aujourd'hui c'est à nous d'aller vers eux, d'essayer de les comprendre. Aujourd'hui il faut savoir quand faire cela, c'est important que les joueurs comprennent le concept. Les résultats comptent, mais c'est avec le travail qu'on arrive à ça », a-t-il ensuite exposé.

Malgré les relances de l'une de nos consœurs sur la philosophie que compte adopter le Henry nouveau, on n'a pas pu obtenir de réponse. Il serait donc, a priori, plutôt un pragmatique, et à force de parler énormément d'équilibre et du fait de rassurer ses ouailles, on peut penser qu'il sera tenté de former d'abord un socle défensif assez cohérent même s'il risque de manquer de possibilités. Premier élément de réponse ce samedi avec le déplacement à la Meinau, contre Strasbourg, un adversaire largement à sa portée.

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