Les touchantes confessions de l’ex-grand espoir du football français Vincent Péricard

Lorsque l'on pense à de jeunes Français partis se brûler les ailes trop tôt à l'étranger, les noms de Jérémie Aliadière et Vincent Péricard viennent immédiatement à l'esprit. Si le premier est rentré au bercail, à Lorient, le second a mis un terme à sa carrière de footballeur professionnel. The Sun publie d'ailleurs aujourd'hui une interview de cet ancien espoir de l'AS Saint-Étienne parti tenter sa chance à la Juventus Turin à 18 ans à peine avant de bourlinguer en Angleterre (Portsmouth, Sheffield United, Plymouth, Stoke City, Milwall, Carlisle, Swindon Town) sans jamais confirmer son immense potentiel.

«J'ai été livré à moi-même et j'ai subi une dépression, particulièrement lorsqu'une blessure m'a écarté des terrains pendant douze mois. Les médecins m'ont donné du Prozac, et ce n'est pas quelque chose que je recommanderai», a-t-il raconté en toute franchise, expliquant que la vie d'un joueur est loin d'être un long fleuve tranquille. «J'ai essayé de rester fort. D'autres joueurs boivent, multiplient les conquêtes ou parient pour retrouver l'adrénaline qu'ils n'ont pas parce qu'ils ne jouent pas. Tout le monde pense que les footballeurs sont toujours contents parce qu'ils gagnent beaucoup d'argent. Mais il y a un autre côté. Et cela peut être très dur», a-t-il dépeint dans un portrait du footballeur qui fait froid dans le dos.

Il a ensuite indiqué pourquoi il avait raccroché les crampons alors qu'il lui reste quelques belles années devant lui. «J'ai été à Swindon et après avoir été laissé libre, j'ai galéré pour retrouver un club alors j'ai signé pour Havant and Waterlooville. Jouer à ce niveau a été un choc terrible, alors j'ai compris qu'il était temps de faire autre chose», a-t-il confié. Aujourd'hui, le Franco-Camerounais se lance dans le management de joueurs. «J'ai monté Elite Professional Management, et j'espère pouvoir aider les autres à ne pas commettre les mêmes erreurs que moi. Ça a été très difficile d'arrêter le football à 29 ans, mais je me consacre maintenant à ma nouvelle passion pour aider les footballeurs étrangers à s'adapter en Angleterre», a-t-il conclu. Avec son parcours atypique, nul doute que Vincent Péricard fera un bon conseiller.

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