Lorenzo Callegari croit toujours en ses chances au PSG

Rappelez-vous l’hiver dernier et la fin du mois de janvier un peu chaude entre le PSG et Lorenzo Callegari. Le milieu de terrain de 19 ans, formé au club, pensait être prêté pour obtenir du temps de jeu. Le Genoa avait formulé une proposition mais au dernier moment, le club de la capitale avait fermé la porte, déclenchant la colère du père du joueur. « Il n’y avait pas la conviction de le prêter absolument cet hiver car il peut continuer à progresser dans son club formateur où il est très apprécié », assurait-on alors du côté de la direction francilienne.

Depuis cet épisode, Callegari n’a pas eu droit à une minute de temps de jeu, sa dernière et seule apparition remontant à une entrée en fin de match lors de la réception d’Angers le 30 novembre dernier. On pourrait donc croire que le jeune milieu de terrain, remarqué par de nombreux observateurs lors de la tournée de pré-saison du PSG (et notamment lors du match amical face au Real Madrid), s’impatiente mais c’est loin d’être le cas.

Callegari choisit d’être patient

En effet, dans un entretien accordé à Goal, Callegari ne montre aucune frustration, rassuré par le parcours réussi de jeunes formés au club comme Rabiot ou Nkunku. « On est en train de se rendre compte qu’il y a des jeunes qui arrivent à faire leur trou petit à petit malgré la grosse concurrence. Mentalement, ça nous donne envie de travailler pour avoir un jour ce que eux ont réussi à avoir. Je le dis encore, ça va passer par le travail et le respect de tout le monde ici. Si le travail est bien effectué, il y aura un résultat tôt ou tard », assure-t-il.

Callegari semble donc parfaitement conscient des étapes à franchir avant de pouvoir entrer dans la rotation d’Unai Emery. Et ne s’en émeut pas. « Ce n’est pas facile, il faut passer par des situations comme la nôtre. On s’entraîne de temps en temps avec les pros. Même si ça ne vient pas tout de suite, il y a plusieurs étapes, il faut prendre le temps et ne pas tout précipiter. Il faut prendre son temps et faire les bons choix. Si on reste sérieux et appliqués, j’espère que ça payera. » Là où d’autres jeunes pousses piaffent d’impatience et n’hésitent pas à vite changer d’air, Callegari, malgré l’épisode du vrai-faux départ en janvier dernier, a choisi la voie de la sagesse. Espérons pour lui qu’il en sera récompensé.