LOSC : ne tirez pas sur le soldat Marvin Martin !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille Marvin Martin @Maxppp

Pas vraiment en vue depuis son transfert au LOSC, Marvin Martin garde néanmoins la confiance de ses dirigeants qui annoncent son réveil.

Être la recrue la plus chère de l’histoire du LOSC (10 M€) n’est pas une chose aisée à gérer. Arrivé dans le Nord de la France l’été dernier, Marvin Martin peine à trouver ses marques dans l’équipe de Rudi Garcia. Meilleur passeur de l’exercice 2010/2011 (17 passes), l’ancien Sochalien n’a délivré pour l’instant qu’une seule offrande et n’a toujours pas trouvé le chemin des filets. Un faible rendement qui le prive d’ailleurs des Bleus, lui qui s’était distingué un certain 6 juin 2011 en inscrivant un doublé contre l’Ukraine avant de faire partie des 23 de l’Euro 2012.

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À l’heure où Lille est loin de confirmer son statut de prétendant numéro 2 au titre derrière le PSG, le cas Martin fait donc parler, et le mot flop revient souvent à la bouche de certains observateurs. Mais chez les Dogues, on se refuse à tenir un tel discours. « Sa qualité va au-delà de ce qu’il a produit jusqu’ici. On n’est pas inquiets, car tout est réuni. Marvin a du talent et a conscience de la situation. Il n’est pas à l’ouest, pas béat devant ce qui se passe. En fin de saison, au plus tard, ce sera réglé. (…) Marvin doit se convaincre de tout ce qu’il peut nous apporter, et se persuader qu’il peut prendre les commandes. (…) Il a surmonté des situations difficiles dans sa carrière et sa fin de saison à Sochaux, où il a aidé à maintenir le club en L 1, nous a confortés dans l’idée qu’il avait un gros mental », a confié le directeur général du club Frédéric Paquet à L’Équipe.

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Même son de cloche chez Rudi Garcia. « Il est de mieux en mieux. Sa coupure (20 septembre-20 octobre) lui a fait du bien. Il a pu faire une vraie préparation athlétique. Il aime se dépenser et courir et, quand il est mieux physiquement, il est plus lucide pour exploiter sa vision du jeu. Il doit retrouver son caractère décisif, et ça peut venir vite. Aux attaquants de lui donner des solutions. À lui d’être plus proche d’eux et de la surface. » Reste donc à attendre le réveil de Martin. Et si personne ne peut prédire quand cela arrivera, son ancien coach à Sochaux, Éric Hély, a peut-être un conseil à donner à son homologue nordiste afin que son nº 10 soit plus décisif. « Ici (à Sochaux, Ndlr), tout tournait autour de lui. Puis il arrive à Lille, où il ne tire même pas les corners, alors que c’est l’un des meilleurs spécialistes. S’il les frappait, son nombre de passes serait meilleur. » À bon entendeur.

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