Lucho fait front face aux critiques et évoque son avenir à l'OM

Par Alexis Pereira
3 min.
Olympique Marseille Luis Oscar González @Maxppp

À l'occasion d'un chat organisé par le site officiel de l'Olympique de Marseille, Lucho Gonzalez a évoqué sans détour son nouveau statut, ses relations avec Didier Deschamps et son avenir.

L'Olympique de Marseille vient d'enchaîner trois victoires de rang en Ligue 1 avec une constante : Lucho Gonzalez (30 ans) était à chaque fois absent du onze de départ aligné par Didier Deschamps. Au cours d'un chat organisé par le site officiel des Ciel-et-Blanc, l'international argentin a joué la carte du collectif pour minimiser son nouveau statut de remplaçant. «C'est la décision du coach. Il décide de l'équipe qui va jouer. Nous sommes des pros et nous respectons ses décisions. S'il décide ne pas me faire jouer, je dois lui prouver, à l'entraînement, qu'il se trompe. Il y a beaucoup de matches, le coach doit faire des changements car on ne peut pas jouer tous les matches», a-t-il confié sous couvert de diplomatie.

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Pourtant, lorsqu'il s'est agi d'évoquer ses relations avec DD, El Comandante s'est montré plutôt froid et distant. «Elles sont normales comme entre un joueur et un entraîneur», a-t-il résumé. On est loin de l'amour fou... Pourtant, l'ex-pensionnaire du FC Porto s'est dit prêt à faire les efforts pour évoluer dans le nouveau système en 4-4-2 mis en place par le coach olympien. «La place, c'est le coach qui décide. J'ai envie de jouer. Le coach sait que je peux jouer à droite en 4-4-2, comme contre Nice. Je peux aussi jouer en n° 6. Peu importe la place, ce que j'aime, c'est jouer», a-t-il résumé, balayant notamment les critiques d'un revers de main.

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«C'est normal dans le foot. Il y a des gens qui aiment ma manière de jouer et d'autres non. Je ne peux pas changer les gens qui n'aiment pas mon style. Le plus important pour moi est de tout donner pour mes partenaires et l'équipe. Je ne joue pas pour avoir une bonne note dans la presse. Si on gagne et que j'ai 1 ou 2, ce n'est pas important», a-t-il lâché. Et pour insister sur sa motivation que l'on ne voit pas vraiment toujours sur le pré, il s'est même dit prêt à rester à Marseille jusqu'au bout de son contrat (c'est-à-dire le 30 juin 2013).

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«J'ai un contrat avec le club. J'essaie de toujours respecter mes contrats. Après ça dépend si une offre arrive et que l'OM est intéressé. Si c'est un bon club pour moi... Mais je me sens bien ici», a-t-il indiqué. Preuve de son désir de rester au Vélodrome, il a fixé des objectifs collectifs très élevés pour la suite de la saison. «On n'a pas pris un bon départ. L'objectif est de prendre des points et je suis sûr que l'on va finir sur le podium. En Champions' League, je pense que l'on va se qualifier en huitièmes de finale. Il y a des grands clubs dans cette compétition, les matches sont difficiles mais avec un peu de chance au tirage, on pourra peut-être faire mieux que l'an passé. Pourquoi pas aller en quart », a-t-il conclu.

Cette démonstration de communication maîtrisée suffira-t-elle à rassurer les supporters de l'OM et à convaincre Didier Deschamps ? Rien n'est moins sûr... Le 10 Sport révèle par exemple aujourd'hui que son départ cet hiver serait vivement souhaité en interne et que le club qatarien d'Al-Gharrafa, où évoluait encore récemment Juninho, s'intéresserait à lui, mais tarderait à se manifester du fait de son salaire imposant. Et si l'OM allait finalement devoir apprendre à vivre longtemps avec le discret mais coûteux (son salaire annuel est de 4,2 M€) Lucho...

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