Lucho Gonzalez tacle l'OM et ses détracteurs

Par Léo Vanpoulle
1 min.
FC Porto Luis Oscar González @Maxppp

Parti de l'Olympique de Marseille par la petite porte, Lucho Gonzalez est revenu sur ses deux ans et demi passés sur la Canebière. Le temps pour l'Argentin de régler ses comptes.

Dans un long entretien accordé au magazine So Foot à paraître dans le numéro de février, Lucho Gonzalez revient sur son parcours à l'Olympique de Marseille pour qui il a joué de 2009 à janvier 2012. Il revient notamment sur sa deuxième année à l'OM (2010-2011). Celle qui suivait la saison du doublé Coupe de la Ligue-Championnat réalisée par les Olympiens. Au regard de ces déclarations, on comprend mieux pourquoi le milieu offensif voulait quitter le club.

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« Le départ de Niang m’a fait beaucoup de mal. Porto est un club tourné vers le futur. L’OM, en revanche, ne regarde pas assez loin. Beaucoup de joueurs se sont relâchés au lieu de viser le doublé Coupe-championnat. Il y en a qui ont oublié l’équipe et ont sombré dans l’individualisme. Ça ne pouvait pas fonctionner. D’autant que malheureusement, il n’y avait personne pour canaliser tout ça… » Les dirigeants olympiens et Didier Deschamps apprécieront.

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L'Argentin est ensuite revenu sur les critiques sur son jeu. Jugé trop lent et trop irrégulier, El Comandante tacle ses détracteurs. «On dit que je ne me suis pas adapté à la Ligue 1, mais je suis reparti de France avec cinq titres, remportés dans un club qui ne gagnait plus rien depuis six, sept, huit ans ou plus. J’ai appris très tôt à fuir le duel, le contact, et surtout à lever la tête avant de recevoir le ballon, à anticiper, à sentir le jeu. (...) Moi, et d’un point de vue général tous les joueurs sud-américains, avons un avantage sur les joueurs des pays développés. On a connu les faux rebonds, les terrains pourris, les pelouses trop hautes. En quelque sorte, la pauvreté nous a avantagés.» Voilà qui est dit.

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