Les deux placardisés qui coûtent cher au Stade Rennais...

Par Sébastien DENIS
2 min.
Stade Rennais FC Jean II Makoun @Maxppp

Incapables de rebondir l’été dernier, deux anciens cadres du Stade Rennais ont intégré depuis quelques semaines un mini loft. Une situation qui coûte cher au club breton et qui devrait durer jusqu'à l'ouverture du mercato d'hiver…

Avec un effectif pléthorique à Rennes, Philippe Montanier ne peut pas vraiment se plaindre. Mais si abondance de biens ne nuit pas, l’ancien coach de la Real Sociedad ne peut bien évidemment pas faire jouer tout le monde. Alors que certains joueurs ne jouent pas pour des raisons purement sportives, d’autres ont disparu de la circulation depuis plusieurs semaines. Bien que composé d'uniquement deux joueurs, ce loft a une forte saveur camerounaise. Entre un Jean-Armel Kana-Biyik (21 matches de L1 l'an passé) purement et simplement banni depuis qu’il a voulu en venir aux mains avec des supporters du club et un Jean II Makoun (30 matches de L1 l'an passé) écarté car longtemps en instance de départ, le Stade Rennais voit ainsi sa masse salariale plombée par ces deux très coûteux indésirables.

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En effet, les deux joueurs sont grassement payés pour s’entrainer (130 000 € brut pour Makoun, 60 000 € pour Kana Biyik). On comprend mieux pourquoi Rennes a ciblé et recruté des joueurs plus modestes que prévu. Les deux anciens cadres du club ont été plusieurs fois à deux doigts de quitter la Bretagne, mais ni Kana-Biyik (Palerme, West Ham et le Betis Séville étaient intéressés), ni Makoun (qui a été tout proche de rejoindre Al Wasl comme nous vous le confions début octobre) n’ont réussi à se mettre d’accord, au grand dam du Stade Rennais bien obligé de composer avec ces deux lofteurs de luxe qui ne font que s’entraîner depuis de longues semaines.

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Les deux joueurs ne vivent pas vraiment la situation de la même façon. Interrogé par l’Equipe, Jean II Makoun espère encore pouvoir retrouver les terrains, lui qui avait disputé la première journée de L1 face à Lyon avant de disparaitre des radars. « Avec le coach, on savait que ma situation était un peu indécise. On s’était mis d’accord et les rapports ont toujours été corrects. Maintenant, je suis là et j’espère que je pourrais avoir une petite chance, même si je suis conscient que les autres ont pris beaucoup d’avance sur moi. C’était un peu quitte ou double et c’est moi le perdant. » Si l’ancien Lyonnais espère avoir encore une chance, ce n’est pas le cas de Kana-Biyik, dont le cas est limpide aux yeux de Philippe Montanier. « Il n’entre plus dans mes plans. C’est clair avec lui. Mais il est aujourd’hui joueur au Stade Rennais et il doit s’entrainer. Lui et le club ont des droits et des devoirs. » Voilà qui est clair.

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