Faciles vainqueurs sur la pelouse de Brest (1-3, 26e journée de L1), les Girondins de Bordeaux confirment leur sensible redressement. Et comme un hasard, ce léger mieux coïncide avec le retour de Marc Planus…
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C’est peut-être légèrement exagéré, mais c’est ce qu’a dû se répéter à maintes reprises Jean Tigana depuis le début de saison, voyant que Marc Planus (29 ans) tardait à se remettre de ses soucis physiques. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux a en effet été dans l’obligation de composer, en alignant le milieu Fernando, l’inexpérimenté Vujadin Savic ou encore les frères Sané, Lamine et Salif. Sans garanties sur la durée malheureusement.
Il n’y a qu’à voir le soulagement avec lequel l’entraîneur aquitain a accueilli le retour de l’international tricolore. « Son coup d’œil et son placement nous ont fait du bien », a-t-il expliqué au site officiel du club . Solide et serein pour son premier match de L1 depuis le 23 octobre 2010, le défenseur central a rassuré ses partenaires, comme en témoigne le Brésilien Wendel après la rencontre. « Marc nous parle beaucoup », a-t-il lancé dans les colonnes de Sud-Ouest. Une influence remarquable qui reste malgré tout fragile.
Le physique du Bordelais reste fragile. « À un moment, j’ai eu un petit peu peur parce qu’il se plaignait de crampes mais il a pu terminer le match », a déclaré le coach. Au fil des matches, Marc Planus retrouvera plus encore son rôle de taulier au sein de l’arrière-garde des Girondins de Bordeaux. À huit points de la quatrième place, ces derniers peuvent donc rêver à un avenir brillant. À condition que Marc tienne…
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