José Anigo avait des choses à dire. Invité ce mardi soir sur les ondes de RMC, l'ancien entraîneur et dirigeant de l'Olympique de Marseille n'a pas mâché ses mots, bien au contraire même. Du projet McCourt à Basile Boli en passant par Vincent Labrune, Anigo a tiré à boulets rouges !
Cela faisait longtemps que José Anigo ne s'était pas exprimé au sujet de l'Olympique de Marseille. L'ancien directeur sportif, entraîneur ou encore recruteur connait le club comme sa poche mais il ne participera pas au nouveau projet initié par le repreneur Frank McCourt, qui a placé son homme de confiance Jacques-Henri Eyraud. Plus de transparence est réclamée, comme pour trancher avec les nombreux mystères qui ont entouré les années précédentes. Mais Anigo a des choses à dire, quitte à aller à contre-courant de l'optimisme ambiant au sujet de l'avenir du club phocéen.
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« Dans le projet McCourt, il y a beaucoup de communication. Se balader avec la Ligue des Champions, c'est de la com », a-t-il lâché sur l'antenne de RMC, avant de revenir sur les conditions de son départ. « J'ai été licencié purement et simplement au mois de septembre ». Si beaucoup ne regrettent pas son départ, Anigo n'a lui plus rien à cacher. Il se permet donc d'attaquer son ancien président Vincent Labrune. « Je trouve injuste que Labrune n'ait pas de problème avec la justice. Il était le chef et signataire », déclare-t-il.
Boli prend cher
Pas grand-monde n'échappe donc à la sortie médiatique d'Anigo, pas même Basile Boli, dont il égratigne le statut d'ambassadeur du club.« Il n'en a pas de rôle Basile. Ça veut dire quoi ambassadeur ? Il faut arrêter la blague. Soit tu es directeur sportif, tu vas au front, tu assumes, tu prends des coups, mais tu ne peux pas expliquer aux gens que tu es ambassadeur. Tu n'es ambassadeur de rien du tout », tacle Anigo.
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Désormais libre de tout contrat vis-à-vis de l'OM, José Anigo affiche clairement ses opinions au sujet de son club de cœur, dont il juge l'effectif insuffisant. L'ancien directeur sportif a terminé son intervention par un ultime tacle à destination de Didier Deschamps. « Je ne l'aime pas et il ne m'aime pas. Je respecte le joueur mais pas l'homme. (…) J'aurais dû laisser le club en 2010 à Deschamps et à son ami Bernès ». La nouvelle direction, si elle n'a pas voulu conserver Anigo, va devoir composer avec ses saillies médiatiques !
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