Mercato, Garcia, rachat : Seydoux tape du poing sur la table

Par Alexis Pereira
3 min.
Lille @Maxppp

Pour une longue interview à La Voix du Nord, le président du LOSC Michel Seydoux a fait le point sur les dossiers chauds de l'actualité nordiste.

Demain soir, sur la pelouse du Grand Stade, Lille dit déjà adieu à la Ligue des Champions après une campagne ratée face au Bayern Munich, au FC Valence et au BATE Borisov. L'occasion pour le président du club nordiste Michel Seydoux de faire un premier bilan dans les colonnes de La Voix du Nord. «Je n'ai pas d'explication rationnelle. Ce n'est pas suffisant, c'est certain. Oh... il y a des moments où l'on joue bien. Aujourd'hui, on n'est pas au niveau où on nous attend. Je ne suis pas satisfait de la première partie de saison», a-t-il indiqué, faisant face aux critiques sur le recrutement estival.

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« On peut dire que la mayonnaise n'est pas stabilisée. Il y a des progrès à faire. On a essayé de faire la meilleure équipe possible par rapport à nos moyens », a-t-il confié avant d'évoquer un éventuel recours au marché cet hiver. « Nous devons réfléchir aux ajustements nécessaires à effectuer », a-t-il glissé. Mais s'il se pose certaines questions sur ses joueurs, le dirigeant ne remet en revanche pas en cause le travail de son entraîneur Rudi Garcia. « Son discours passe-t-il toujours ? Oui, car les fondamentaux sont là. S'ils ne l'étaient pas, ça serait une crise et je n'ai pas l'impression que le club en traverse une. (...) Il n'y a aucune rupture nulle part. Il faut qu'on retrouve une cohérence », a-t-il expliqué.

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S'il est forcément déçu par le côté sportif, l'homme fort du LOSC ne fuit pas ses responsabilités. « L'annonce de la vente du club a-t-elle perturbé les joueurs ? Peut-être. C'est toujours les limites de la franchise. Que le banquier ait communiqué que j'avais passé un accord pour rechercher un investisseur, ce qui est dans la lignée de ce que j'explique depuis longtemps, ne change rien. Est-ce que c'est démotivant ? Non, je ne suis pas démotivé. Je répète, ce qui m'intéresse, c'est le projet », a-t-il lâché, détaillant les conditions du rachat.

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« Je suis ouvert. Dans un premier temps, ça peut être un partenaire qui vient avec moi. Il faut que ce projet fédère. Je n'ai pas envie de me débarrasser du club. Si la DNCG de mai est dangereuse, les actionnaires feront le boulot, ils assumeront. On est dixièmes au classement, j'ai tout à fait conscience que la mariée est moins jolie. Mais il y a plus de chances de trouver des gens quand ça va un peu moins bien que lorsque le club est en haut et qu'il faut maintenir le niveau de performance », a-t-il lancé avant de rassurer les supporters inquiets.

« En priorité, c'est l'intérêt du club. Je n'en ai jamais fait une affaire économique. (...) J'ai mis trop d'énergie et d'amour pour "bazarder" le club d'une seconde à l'autre », a-t-il affirmé avant de conclure. « Entre nous, tous les grands clubs français sont à vendre. Mais je ne crois pas au conte de fées, aux Qataris II...». La transparence du discours de Michel Seydoux permettra-t-il et de relancer la machine Lille sur le plan sportif et d'attirer un repreneur en coulisses ? Affaire à suivre...

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