MHSC : Nicollin livre ses confidences sur le début de saison et ses plans pour le mercato

Par Alexis Pereira
3 min.
Montpellier @Maxppp

Dans les colonnes du Midi Libre, le président de Montpellier Louis Nicollin a livré un bilan sans concession de la première partie de saison de ses protégés. Il n'épargne personne.

Champion de France en titre, Montpellier a bien du mal à reproduire les mêmes performances depuis le début de l'exercice. Et ce n'est pas vraiment une surprise pour le président du MHSC Louis Nicollin, à en croire ses propos dans les colonnes du Midi Libre. «Bah, de toute façon, on a tout raté depuis l’intersaison. Après la deuxième mi-temps du Trophée des champions, où on a été lamentables, je voulais pousser un cri. Mais mon fils aîné (Olivier) et Mézy n’ont pas voulu. Je n’aurais pas dû les écouter. Ça se voyait que ça n’allait pas. Les joueurs étaient sur un nuage. Personne ne s’est rendu compte que l’an passé, on a eu une “chatte” énorme. J’avais averti tout le monde, pourtant. On s’est vu beau, trop beau. Il fallait réfléchir avant de faire certaines choses», a-t-il lancé avant de définir les objectifs pour la suite de la saison. Et ils sont assez simples.

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«Se sortir de la merde. Les trois prochains matches (NDLR : Ajaccio, Brest et Bastia) vont être capitaux pour la suite. Je suis très inquiet. Si on ne prend pas six points, au moins, je ne ferai aucun cadeau. Si on finissait dans les dix premiers, ce serait pas mal, mais cela resterait scandaleux. On a 32 professionnels quand même. Seul le PSG en a plus... Je pense, ou plutôt j’espère qu’on va faire une saison comme Bordeaux après le titre. Ils sont partis en c....... mais ils sont en L1. Contrairement à Auxerre», a-t-il indiqué, revenant sur la campagne du club pailladin en Ligue des Champions. «On a réussi à prendre deux points à Schalke, l’équipe qui a terminé première du groupe. Et pourtant, on est derniers. J’ai beaucoup de regrets et je pense qu’il y a eu certaines lacunes, dont il faudra tirer les conclusions en fin de saison. On aurait pu être troisièmes, voire envisager la qualification. Parce que les Anglais ne m’ont rien fait voir. À l’aller, on ne doit pas perdre face à Arsenal, ni face aux Grecs. Et pourtant...», a-t-il confié.

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Le truculent dirigeant montpelliérain a ensuite abordé la question du mercato. Et selon lui, le marché sera très calme en janvier. «Hors de question ! C’est clair, net et précis. On me prend pour un con une fois, pas deux. On a pris quatre mecs pour remplacer Giroud. Et six mois plus tard, on en parle encore. À son arrivée, Giroud n’était pas meilleur que Charbonnier ou Herrera... (Y aura-t-il des départs ?) Ceux qui veulent peuvent partir. Hormis Cabella, Stambouli et un ou deux autres, la porte est ouverte à tout le monde», a-t-il lâché avant d'évoquer le cas de son entraîneur René Girard. «Il reste six mois de compétition et on ne peut pas parler de ça. Est-ce sa faute ou pas ? A-t-il pris la grosse tête ou pas ? Son fils (Nicolas, préparateur physique) est-il assez sérieux ou est-il trop souvent suspendu ? Franchement, je n’en sais rien. S’il était premier ou second, on verrait les choses autrement. S’il gagne les deux coupes, également. J’espère surtout qu’on ne va pas perdre les trois prochains matches... (...) Si Girard n’est plus à La Paillade, on trouvera un bon entraîneur, ce n’est pas ce qui manque», a-t-il conclu. La fin de saison risque d'être animée à La Mosson, foi de Nicollin...

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