MHSC-PSG : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
Montpellier @Maxppp

Pour le compte de la septième journée de Ligue 1, Montpellier recevait le PSG à la Mosson. Les hommes de Michel Der Zakarian ont tenu tête à une équipe parisienne apathique (0-0).

Tout Montpellier attendait avec impatience la réception du PSG à la Mosson. A cette occasion, Michel Der Zakarian concoctait un 5-3-2 voué à contrecarrer les plans parisiens. Pour le Paris Saint-Germain, Unai Emery optait lui pour un retour du 4-3-3 avec le trio Rabiot-Verratti-Motta dans l'entrejeu. Julian Draxler succédait à Neymar blessé à l'orteil. Les premières minutes furent poussives pour les vingt deux acteurs qui évoluaient sur une pelouse catastrophique. Il fallait attendre le premier quart d'heure pour entrevoir une opportunité parisienne.

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Sur une belle incursion côté droit, Draxler parvenait à centrer au point de penalty pour Cavani qui se déchirait, Mbappé voyait sa frappe contrée, Motta reprenait finalement le cuir mais cela passait largement au dessus. Si le PSG maîtrisait la possession, ce dernier restait relativement discret offensivement, gêné par la présence héraultaise dans les duels. Lancé par Draxler dans la profondeur, Mbappé prenait tout le monde de vitesse côté gauche, crochetait Hilton mais voyait sa frappe détournée en corner (38e).

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Le PSG impuissant

Dès le retour des vestiaires, le PSG se procurait une réelle opportunité. Sur un ballon récupéré par Cavani, le ballon revenait sur Mbappé dans la surface mais l'ancien monégasque voyait sa frappe bien captée par Lecomte (47e). Les hommes d'Unai Emery accéléraient. Sur un long ballon de Rabiot, Cavani laissait passer pour Mbappé seul dans la surface côté gauche, son lob détourné par Lecomte ne trouvait pas preneur (50e). Montpellier ne rendait pas les armes pour autant. Sur la droite, Lasne disposait de Meunier et centrait fort devant le but. Areola devait s'employer pour capter le ballon (53e).

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Le MHSC jouait crânement sa chance, Ninga filait sur la droite et évitait un tacle de Verratti mais sa tentative n'inquiétait pas Areola (61e). Le PSG manquait de peu l'ouverture du score. Sur la gauche, Verratti décalait Mbappé dans le dos de la défense héraultaise mais l'ancien monégasque ne parvenait pas à ajuster Lecomte (64e). Les événements se hachaient plus on s'approchait du dénouement de la rencontre. Héroïques, les hommes de Michel Der Zakarian tenaient bon défensivement. Tenu en échec face à de vaillants héraultais, le PSG reprenait la tête de la Ligue 1 mais ne comptait plus qu'un point d'avance sur l'AS Monaco.

Retrouvez le film de la rencontre sur notre live.

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L'homme du match : Hilton (8) : taulier tout le long de la rencontre. Une vraie présence aérienne comme à son habitude. Le Brésilien a repoussé au maximum les centres parisiens. Attentif, il a « fait le ménage », même s'il y avait peu de saleté en première période. Le doyen de la Ligue 1 doit s'employer davantage après la pause. Il sauve devant son but un pointu de Mbappé, après un cafouillage (64e), empêche Cavani d'armer (89e) et s'est arraché dans les dernières minutes, alors que Paris poussait. Monsieur propre.

Montpellier :

  • Lecomte (6,5) : sans forcément s'y attendre, il a passé une tranquille première période : aucun tir cadré des Parisiens. Plus de travail après la pause. Il effectue son premier arrêt dès la reprise, sur un tir vicieux de Mbappé (46e) puis dévie un caviar du même Mbappé pour Cavani, dans la minute qui suit. Sauvé par Hilton sur une frappe écrasée d'Mbappé (64e). Plus la rencontre avançait, plus les centres passaient devant son but. Mais L'ancien Lorientais n'a pas craqué et a pris des risques pour sécuriser sa défense.

  • Roussillon (7,5) : la plupart du temps, il a trouvé Kylian Mbappé ou Julian Draxler sur sa route et n'a franchement pas tremblé. Le latéral gauche a bien musclé son jeu et a proposé plusieurs déboulés dans son couloir. L'un d'eux aurait pu faire mouche (50e), un autre, supersonique, le voit s'arracher mais rater un caviar de Ninga (66e), la plus grosse opportunité du match pour le MHSC. Remplacé à 20 minutes du terme par Mukiele, après 70 très bonnes minutes.

  • Congré (6) : comme les attaquants parisiens permutaient, il a vu plusieurs attaquants se présenter à lui. Face à Kylian Mbappé, il s'est battu. Face à Draxler, il n'a pas eu a se démener tant l'Allemand n'a pas pesé en première mi-temps. S'est serré les coudes avec Hilton en fin de match.

  • Hilton (8) : voir ci-dessus

  • Pedro Mendes (5,5) : le Portugais a bien muselé Cavani sur la première occasion parisienne, obligeant l'Uruguayen à tirer dans le vide. Très attentif dans les airs. Seul Thiago Silva (33e) lui est passé devant, mais la tête du Monstro passait largement à côté. A son crédit, un très bon retour pour dévier en corner le tir de Mbappé, suite à un rush du Français (39e). En fin de match, son intervention sur Cavani dans la surface est limite, mais Monsieur Turpin a interprété l'action comme une intervention décisive du défenseur. Averti juste avant la mi-temps.

  • Aguilar (6) : il avait fort à faire face à Mbappé, seul Parisien vraiment dangereux.En première période, il a laissé le Français tricoter. En seconde, il a souffert un peu plus sans plier. Certaines de ses montées furent ponctuées par de dangereux centres. Il se troue presque à dégager le centre d'Mbappé (35e) mais parvient à s'en sortir. Comme un signal à l'avance de la performance des Montpelliérains.

  • Lasne (7) : une grosse présence dans l'entre-jeu. Le milieu français a tenté d'intercepter au maximum les passes parisiennes. En seconde période, lorsque Montpellier parvenait mieux à ressortir le ballon, il a davantage osé. A l'image de toute son équipe, il s'est à nouveau mis à défendre en fin de match.

  • Skhiri (6) : moins alaise bal au pied que ses partenaires du milieu, le Tunisien s'est contenté de gratter des ballons avec efficacité (17). Discret tout le long du match, il n'a cependant pas fait d'erreur préjudiciable à son équipe.

  • Sambia (6) : gros travail défensif dans l'entre-jeu, grande application dans les passes. Il est à l'origine du premier tir de Montpellier, via un coup-franc plein axe, contré par le mur (14e). A la demi-heure de jeu, il tente encore sa chance mais son tir est trop écrasé. Une précision impressionnante dans les passes (91 %).

  • Sessegnon (5,5) : ses dribbles ont pimenté les rares attaques montpelliéraines. Il obtient le premier coup-franc dangereux de l'équipe, plein axe, qui n'a rien donné. C'est tout pour lui en première période. De tous ses partenaires, il est le montpelliérain qui a touché le plus de ballons (47) et a multiplié les courses. Moins en vue en seconde mi-temps.

  • Ninga (6) : comme les ballons se faisaient rares, le Tchadien n'hésitait pas à se muer en premier rideau défensif, avec l'aide de son compère Sessegnon en attaque. Quand il pouvait jouer le contre, il n'hésitait pas à partir à l'abordage (31e, 62e). Pas assez tranchant dans ses tentatives de tirs. Son une-deux avec Roussillon, à la suite d'un rush, est parfaitement anticipé par Areola (66e). Remplacé à dix minutes de la fin par le Belge Mbenza, qui s'est offert une belle opportunité de contre (90e) mais qui a tergiversé.

PSG :

  • Areola (5,5) : rarement mis en danger, le portier parisien s'est distingué par une sortie aérienne salvatrice devant Roussillon sur un centre d'Aguilar (15e) avant de faire preuve d'assurance sur sa ligne sur des tentatives de Lasne (53e) et Ninga (61e).

  • Meunier (3) : extrêmement discret sur le côté droit, l'international belge n'a jamais participé aux phases offensives dans le premier acte. A paru très souvent emprunté sur une pelouse en très mauvais état. A connu de grosses difficultés face à la vivacité de Roussillon ou encore Ninga. Remplacé par Dani Alves (70e) qui a essayé d'apporter des solutions offensivement.

  • Marquinhos (5,5) : chatouillé physiquement, le défenseur central brésilien a cependant compensé par son sens du placement et de l'anticipation. Toujours aussi solide dans les duels, il a tenté d'apporter de la sérénité au sein de sa défense.

  • Thiago Silva (5,5) : pour son retour dans le onze parisien, le capitaine du PSG a géré tranquillement en première période. Le défenseur central auriverde s'est évertué à relancer proprement et à rester concentré notamment dans son positionnement.

  • Berchiche (4) : titularisé sur le flanc gauche à la place de Layvin Kurzawa, le latéral espagnol n'a pas eu son rendement habituel sur le plan offensif. Face à l'impact héraultais dans les duels, il s'est évertué à bien défendre. Dans le second acte, il a essayé d'apporter des solutions offensivement mais ses centres ont rarement trouvé preneur.

  • Motta (4) : un premier quart d'heure catastrophique matérialisé par trois fautes commises. Le milieu italo-brésilien a souffert face à la densité montpelliéraine dans l'entrejeu. Dépassé par instants face à la vivacité de Sambia notamment, il a utilisé son expérience pour s'extirper de certaines situations compliquées. Remplacé par Lo Celso (80e) qui n'a pas pesé sur les événements.

  • Verratti (4,5) : les quarante cinq premières minutes furent compliquées pour le Petit Hibou. Malmené par le duo Sambia-Lasne, il n'a que très peu influé sur le rendement offensif de son équipe en première période. Au retour des vestiaires, il a essayé de jouer plus haut et ses transmissions furent plus précises. Sa prestation reste cependant moyenne.

  • Rabiot (4,5) : n'a pas eu son rayonnement habituel dans l'entrejeu. La cause à une formation héraultaise très présente au milieu. L'international français a paru plus effacé et n'a pas su imposer sa griffe au milieu. Très peu de déchet cependant dans son jeu.

  • Mbappé (6) : le plus entreprenant des onze parisiens dans le premier acte. Il a apporté de la profondeur sur les côtés, n'hésitant pas à provoquer et à percuter. Aurait pu ouvrir le score si sa frappe n'avait pas été déviée en corner (38e). Au retour des vestiaires, la pépite francilienne s'est procurée les opportunités les plus dangereuses de son équipe (50e et 64e).

  • Draxler (2) : titularisé pour la deuxième fois consécutive dans le onze parisien, le milieu offensif allemand a peiné à trouver ses partenaires. L'international allemand a traversé la rencontre comme un mirage. Remplacé par Lucas (67e) qui a manqué tout ce qu'il a entrepris.

  • Cavani (3) : fantomatique pendant quarante cinq minutes, l'attaquant uruguayen s'est totalement déchiré sur une offrande de Mbappé (15e). Très peu disponible pour ses partenaires, El Matador n'a jamais été dangereux en première mi-temps. Le buteur parisien n'a pas frappé une seule fois au but pendant les quatre vingt dix minutes.

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