Monaco : Ranieri recadre Abidal et le prévient !

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Monaco @Maxppp

Eric Abidal ne fait pas partie actuellement des plans de son entraîneur Claudio Ranieri, qui n'a pas apprécié son attitude hier soir. L'Italien ne fera aucun cadeau au défenseur de 34 ans.

Et si le vrai point chaud du Monaco-Lille d’hier soir s’était tenu quelques minutes avant le début de la rencontre ? Globalement décevant, le match a été marqué par l’absence d’Eric Abidal sur le terrain mais aussi en tribunes. Comme révélé lors de la conférence de presse d’après-match par Claudio Ranieri, l’habituel capitaine monégasque n’a pas apprécié de ne pas avoir été retenu par l’entraîneur italien et a décidé de quitter le stade. Une attitude loin d’être professionnelle pour un homme d’expérience comme Abidal, qui s’est depuis excusé.

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Interrogé cet après-midi en conférence de presse, à deux jours du quart de finale de la Coupe de France contre Lens, Claudio Ranieri est revenu sur l’affaire. « Je ne suis pas rancunier. Mais ses excuses étaient indispensables. Je ne m'attendais pas à cette attitude, même si parfois je peux la comprendre. Mais le capitaine doit toujours être avec l'équipe », a-t-il glissé, sermonnant publiquement son joueur de 34 ans. Abidal est pourtant au courant des méthodes du technicien italien, pas du genre à ménager ses joueurs les plus réputés. Falcao, James Rodriguez et Moutinho ont déjà fait les frais du coaching sans pitié de Ranieri.

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Mais voilà, Abidal semble plus touché que ses comparses, en témoigne la réaction de son agent David Venditelli.« C’est un vrai manque de respect pour un joueur comme Éric. Et ça fait quatre fois que la situation se produit. Pour moi, ça fait sûrement une de trop... » C’est loin d’être l’avis de Claudio Ranieri, qui affirme sa position. « Si tu veux quelque chose, tu dois souffrir. L'important, c'est d'être professionnel. Être professionnel, c'est gagner son argent à la fin du mois, rester tranquille et faire son travail. Ensuite, c'est le coach qui choisit. » Cette philosophie est claire pour l’Italien, qui n’a pas hésité à ajouter : « ou alors, c'est mieux qu'il s'en aille ». De quoi faire cogiter Abidal, sous contrat jusqu’en juin avec une option pour une année supplémentaire…

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