Montpellier a-t-il enfin trouvé le successeur de Giroud ?

Par Amaury de Bonneval
2 min.
Montpellier Gaëtan Charbonnier @Maxppp

Malgré une large domination, Montpellier s’est incliné à domicile face à l’Olympiakos (2-1) en Ligue des Champions et occupe la dernière place du groupe C avec un seul point au compteur. Seule satisfaction pour le MHSC ? Gaëtan Charbonnier.

A l’instar de Robin Van Persie avec Arsenal, Olivier Giroud manque cruellement aux champions de France montpelliérains depuis le début de la saison. Cédé aux Gunners contre un chèque de 12 millions d’euros, l’attaquant international français n’a pour l’instant pas de successeur digne de ce nom du côté de La Mosson. Emanuel Herrera devait être celui-là, mais l’Argentin peine à confirmer les espoirs placés en lui. Arrivé en provenance de l’Union Espanõla (Chili), le natif de Rosario a participé à tous les matches de championnat depuis le début de la saison (9 apparitions, 6 titularisations) pour seulement deux buts marqués et une influence proche du néant.

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Hier face à l’Olympiakos, René Girard avait décidé de faire confiance au jeune Gaëtan Charbonnier, recruté du côté d’Angers (L2) cet été et peu utilisé depuis le début de la saison (3 apparitions en L1, 1 seule titularisation). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’expérience a été concluante. Pour sa deuxième titularisation de la saison, l’attaquant de 23 ans avait mis Montpellier sur les bons rails en ouvrant le score juste après la mi-temps (49e). En difficulté dans le jeu aérien, notamment face à Manolas, il a compensé par une activité incessante et une abnégation de tous les instants et ce malgré une entente perfectible avec ses coéquipiers.

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Sur l’ouverture du score, il est à la réception d’une longue transversale de Saihi à l’entrée de la surface qu’il tente de remettre pour Utaka avant que le ballon ne lui revienne dans les pieds. Sans hésiter, il reprend de volée et trompe un Roy Carroll impuissant. Une action qui n’est pas sans rappeler celles de son prédécesseur à la pointe de l’attaque montpelliéraine, Olivier Giroud. Le néo-Gunner excellait en effet dans ce jeu dos au but, dans cette capacité à fixer les défenses et à ouvrir des espaces. Une ressemblance qui ne s’arrête pas là puisque les deux hommes partagent également une même trajectoire, celle qui mène de la Ligue 2 à l’élite. Giroud avait connu six mois difficiles dans l’Hérault avant de se révéler. Son successeur aurait pu prendre un peu d’avance… Si son équipe avait gagné…

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