Montpellier sous le charme de Lucas Barrios

Par La Rédaction FM
3 min.
Montpellier Lucas Ramón Barrios Cáceres @Maxppp

Il n'est là que depuis quelques jours et, déjà, Lucas Barrios a conquis tout son monde à Montpellier.

Prêté pour une saison (avec option d'achat) à Montpellier par le Spartak Moscou, où il ne s'est pas imposé (2 buts en 20 matches), Lucas Barrios (29 ans) a effectué ses grands débuts ce dimanche sous ses nouvelles couleurs. Et quoi de mieux comme baptême du feu qu'une victoire face à l'OM, dans l'impressionnant Vélodrome rénové ? «Nous avons fait un grand match collectivement. Nous avons bien travaillé et nous avons remporté une grande victoire sur la pelouse de Marseille, devant son public. Nous avons réussi à imposer notre jeu, c'est une belle victoire. D'un point de vue personnel, j'ai essayé de travailler pour l'équipe. Malheureusement, je n'ai pas réussi à marquer mais je suis très content d'avoir débuté et avec la victoire de l'équipe c'est une double satisfaction», a confié à notre micro l'ancienne terreur du Borussia Dortmund et de Colo Colo après le match remporté (2-0) par son équipe.

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L'Argentin de naissance, naturalisé paraguayen, a disputé 56 minutes sur la pelouse du Vélodrome, en pointe, avant d'être remplacé par Souleymane Camara. L'occasion pour l'éphémère ancien attaquant du Guangzhou Evergrande de faire parler son jeu dos au but et sa capacité à conserver le ballon. Des qualités qui ont déjà séduit son capitaine Vitorino Hilton : «Il a fait 60 minutes et a montré ses qualités. Pour nous, c'était important d'avoir un attaquant qui peut garder le ballon et le dévier comme il l'a fait.» Même son de cloche du côté d'Anthony Mounier, premier buteur héraultais face à l'OM : «Je pense qu'il n'est pas encore tout à fait prêt physiquement. Mais on voit qu'il nous fait énormément de bien devant. Il est capable de garder les ballons. C'est un joueur qui sent le foot, qui sent les coups, et malgré son grand gabarit (1m87), il est capable de jouer dans les petits périmètres. Quand on joue avec des grands joueurs comme ça, c'est toujours très intéressant.»

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Rêve assouvi de Rolland Courbis, qui en avait fait sa priorité estivale, le natif de San Fernando s'est déjà très bien intégré dans son nouveau club. «C'est vrai qu'on a pas mal de sud-américains dans l'équipe donc ils parlent un peu avec lui. Après, on a tous fait un peu d'espagnol à l'école, donc on essaye de s'en sortir. Mais, le langage du foot, ça ne s'apprend pas et comme je l'ai dit, c'est un mec qui respire le foot.» a insisté Mounier. Mais si l'international paraguayen arrive en terrain conquis, Louis Nicollin de ne pas oublier l'autre avant-centre recruté cet été par le champion de France 2012, un certain Kevin Bérigaud : «Le bon match de Barrios ? C'est ce qu'on veut, et puis t'as l'autre qui va rentrer, le Savoyard, non ? Ce qu'il y a de bien, c'est que contre Metz, on ne sera pas que 7 000 ou 8 000. C'est ce qui me faisait le plus peur.» Nul doute que la Mosson, qui n'avait accueilli que 15 190 personnes face à Bordeaux lors de la première journée, sonnera certainement moins creux samedi prochain pour les grands débuts de son nouveau numéro 10 à domicile.

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