Montpellier et le PSG se promettent un sprint final au couteau

Il ne reste plus que sept journées de championnat à disputer. Et Montpellier et le Paris SG sont toujours au coude à coude. Les Héraultais, qui comptent trois points d'avance, sont en ballotage favorable. D'autant qu'ils jouent samedi soir et qu'ils ont ainsi l'occasion de mettre un peu plus la pression sur les Parisiens qui se rendent à Auxerre dimanche soir. La pression, les Montpelliérains la mettent également dans les médias. À l'image d'un Henri Bédimo très inspiré.

«Si on y arrive (à être champions), ce sera magnifique, sinon on aura tout donné. Ce joker, il faut le garder au maximum. On va tenter de rester costauds et de continuer à imposer notre style de jeu. Maintenant, ce sera la guerre des nerfs. (...) Notre groupe veut aller au bout de l'aventure», a lancé le Camerounais dans les colonnes deL’Équipe. Même son de cloche pour Younès Belhanda. «On est prêts à lutter avec Paris. (...) Si on reste sérieux, on pourra aller au bout», a-t-il lâché. À l'image de ces deux cadres, le MHSC y croit.

Côté PSG, on est un peu moins optimiste. «Maintenant, ils (Montpellier) sont devant à trois points et avec leur différence de buts, ça fait presque quatre. Ça va être serré jusqu'au dernier moment et beaucoup de choses peuvent encore se passer. Il reste sept matches, il faut tout gagner. Si on perdait le titre, ce serait un échec», a lancé Milan Bisevac, lui aussi dans les colonnes de L’Équipe, pointant ce que les Rouge-et-Bleu ne peuvent pas se permettre dans cette dernière ligne droite. «À certains moments, c'est vrai, on n'a pas eu le mental. On ne tirait pas tous dans le même sens», a-t-il conclu. La sérénité de Montpellier contre la combativité de Paris, le sprint est lancé. Reste à savoir qui coupera la ligne d'arrivée la tête la première...