Nancy : Jean Fernandez décrypte le début de saison raté et évoque ses étonnants choix de carrière

Par Khaled Karouri
2 min.
Nancy Jean Fernandez @Maxppp

Loin des mastodontes supposés que sont le PSG, l'OL et l'OM, l'AS Nancy-Lorraine doit naviguer dans des eaux plus que troubles, ayant raté dans les grandes lignes son début de saison. De quoi donner quelques regrets à Jean Fernandez quant à ses choix de carrière ?

La saison de l'AS Nancy-Lorraine est des plus compliquées, c'est le moins que l'on puisse dire. Une victoire, un nul, deux défaites, deux buts marqués et cinq encaissés : tous les compteurs sont dans le rouge pour les pensionnaires du Stade Marcel Picot. Un exercice qui s'annonce donc long pour les Nancéiens, loin de leur cultissime slogan « qui s'y frotte s'y pique ». Après une entame de championnat plutôt concluante, le club lorrain a connu un trou d'air des plus troublants. Dans les colonnes de La Provence, Jean Fernandez tente de l'expliquer :

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« La panne! J’attends de voir comment organiser l’équipe pour la réception de l’OM. Mais, on est encore parti pour jouer le maintien. L’idée est d’être sur le terrain tous les jours, permettre au groupe de progresser. Tant que la passion est là, ne nourrissez aucune inquiétude sur mon moral. Dans une équipe comme la nôtre dès que deux joueurs sont absents, c’est difficile. J’aimerais aussi être l’entraîneur d’un club qui gagne tous ses matches (rires) ». Pour cela, le coach aurait peut-être dû faire des choix de carrière plus ambitieux, lui qui a eu des contacts avec des formations d'un acabit plus prestigieux :

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« L’idée est de trouver LE club. Il y a deux ans, j’avais des contacts avec Bordeaux, auparavant à Monaco. Là, en fin de contrat, aucune opportunité ne s’est présentée. Mais ici, les conditions de travail sont bonnes. Le président vous laisse œuvrer dans la sérénité, il n’y a pas de pression excessive. Jouer le maintien est un autre métier. Je ne me plains pas, je suis en Ligue 1 et beaucoup aimeraient être à ma place. Je relativise, car je prends toujours autant de plaisir dans le travail, même si cela n’est pas facile ». Qui a dit que la vie d'entraîneur était un long fleuve tranquille ?

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