Nice peut-il trouver la solution dans la gestion du cas Kévin Anin ?

C'est un joueur dont l'énorme potentiel est reconnu par tous, mais qui reste une véritable énigme du football français. Ce joueur, c'est Kévin Anin. Découvert au HAC, le milieu défensif évolue aujourd'hui à l'OGC Nice depuis janvier 2012. Sauf qu'en un an de présence sur la Côte d'Azur, le natif du Havre n'a disputé que 14 rencontres de Ligue 1.

Un faible total qui ne s'explique pas par une blessure, mais bien par une absence de six mois pour des raisons personnelles. Un problème de plus dans la vie d'un joueur souvent miné par des soucis extrasportifs. Comment gérer alors un élément doué, mais malheureusement trop instable ? A Nice, le Gym avait pris la décision de couver son joueur en septembre dernier lorsque ce dernier a dû raccrocher temporairement les crampons.

Et aujourd'hui ? Enfin de retour sur les pelouses hexagonales lors du match de coupe de France remporté par Nice à Metz (3-2), Anin sera-t-il épargné jusqu'à la fin de la saison ? Une interrogation qui a forcément obligé Claude Puel à adopter une stratégie de management adéquate. Car à Nice, il n'est pas question de lâcher le soldat Anin.

« C'est un cas particulier, vous l'avez compris. On sera patient avec lui. Il a déjà brûlé des étapes en jouant ce week-end. C'est un garçon qui a des capacités physiologiques hors normes. Mais je veux avant tout qu'il se sente bien. Avec lui, on a une gestion particulière. Le groupe l'a accepté. Et s'il est parmi nous aujourd'hui, il le doit aussi à ses coéquipiers », a déclaré coach Puel dans les colonnes de Nice Matin. Neuvième du classement de Ligue 1, le Gym espère sans doute bénéficier d'un atout supplémentaire pour tenter de créer la surprise d'ici la fin de la saison. C'est tout le mal que l'on souhaite au club des Alpes-Maritimes, mais surtout à Kévin Anin.