Cris versus Puel. L'inimitié entre les deux hommes est vite devenue l'un des feuilletons de ces dernières années. Soulagé par le départ de l'entraîneur, Cris revit, même s'il dit avoir perdu trois ans de sa carrière.
« C’est bien qu’on ne parle plus de Puel, je n’ai pas très envie. J’ai déjà tout dit sur lui ». En stage en Autriche avec l’Olympique Lyonnais, Cris pense avoir tourné la page Puel. Pourtant, dès qu’il est titillé sur le sujet, il n’hésite pas à lâcher quelques piques par-ci par-là. « Si je suis encore là, c’est parce qu’il y a un nouvel entraîneur. Sinon, j’aurais demandé à partir », a-t-il notamment glissé à L’Équipe. « J’ai perdu trois ans de ma carrière. Et je ne peux pas les récupérer… »
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Frustré par la méthode de management de Claude Puel, Cris est satisfait des premiers pas de son nouvel entraîneur Rémi Garde. « Il veut que les cadres (Vercoutre, Réveillère, Lisandro, Källström, Lloris et donc lui-même) se manifestent, parlent beaucoup, parce qu’il y a des choses que les joueurs, et non pas le coach, doivent régler. Avec Rémi, il y a du dialogue. On communique beaucoup, ça commence bien. » Le manque de communication était le gros point noir de l’ère Puel selon Cris, qui s’est peu à peu éteint au fil des trois dernières années.
« C’est une nouvelle saison, une nouvelle vie, tout peut arriver. Mais nous, les leaders, comme on n’avait plus de pouvoir avant, on est un peu blessés et encore un peu timides », a-t-il confié. Remisés au placard avec Puel, les cadres du vestiaire se voient donc à nouveau responsabilisés par Rémi Garde, pour le plus grand plaisir de Cris. Mais pour éviter de voir son influence décliner, c’est sur le pré qu’il faut livrer de grandes prestations…
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