OL : Genesio peste contre l’arbitrage

Il faut croire que la victoire face au PSG n'a pas fait que du bien à l'OL. Depuis, le club a enchaîné un succès en Coupe de France à Monaco mais a surtout perdu à deux reprises en Ligue 1, à Bordeaux puis à Monaco. Les deux fois la manière a surpris. Au Matmut Atlantique, les Gones n'y étaient tout simplement pas. Une mésaventure qui peut arriver, rapportée à l'ensemble d'une saison. Mais une semaine plus tard, les joueurs de Bruno Genesio ont laissé filer de manière surprenante une victoire qui leur tendait les bras au Louis II.

L'entraineur lyonnais, comme son président Jean-Michel Aulas, n'ont pas hésité à resserrer les boulons en conférence de presse, mettant les joueurs devant le fait accompli. Autre souci pour Genesio, deux penaltys litigieux ont été sifflés contre son équipe. Un sujet que le coach a mis en avant lors de la conférence de presse de veille de match de Coupe de France face à Montpellier. Selon lui, les plaintes lancées par les concurrents de l'OL (Jacques-Henri Eyraud, le président de l'OM, notamment, ndlr) grâce à l'aide des médias ont déstabilisé le corps arbitral.

Genesio se plaint de la nomination de Letexier pour Bordeaux-OL

«Il y a eu une très bonne campagne de presse qui a été faite par nos concurrents directs. On a concédé 6 penaltys sur nos 8 derniers matches. Le penalty de Bordeaux, c’est juste gaguesque (faute de Morel sur Malcom, ndlr), entame-t-il avant de revenir sur celui concédé à Monaco. Si on siffle à Monaco (contre Mendy sur Glik, ndlr), les matches vont finir à 7-7. On en siffle 4 par match. Soit on siffle, soit non mais il faut une coordination de l’arbitrage. Je vous mets tous au défi de trouver des pénaltys qui sont sifflés sur des choses plus graves. Je n’aime pas critiquer mais il faut se poser les bonnes questions.»

D'après Genesio, si on en est arrivé là, c'est aussi à cause de la LFP. Elle n'aurait pas dû nommer François Letexier comme arbitre de la rencontre Bordeaux-OL, alors qu'il devait rendre un rapport 48 heures avant sur la simulation de Mariano contre Toulouse quelques semaines plus tôt. «Les arbitres sont des êtres humains. Quand on nomme un arbitre pour le match de Bordeaux par exemple, qui a été en commission de discipline deux jours avant en faisant un rapport sur Mariano, comment voulez-vous qu’il soit dans les meilleures conditions psychologiques pour diriger ? On va l’accuser de tout. C’est impossible que cet arbitre puisse nous arbitrer deux jours après sur affaire. On ne les aide pas. Je ne les critique pas mais on ne fait pas grand-chose pour les aider. (...) Je ne lui en veux pas (à M. Letexier, ndlr), c’est humain de ne pas être dans les meilleures dispositions, comme c’est humain d’entendre les plaintes des uns et des autres. Inconsciemment ça joue.» On attend la réponse des instances et des concurrents.