À l'instar de ses coéquipiers, André Ayew s'est remis en cause cet été pour revenir animé de meilleures intentions cette saison.
L’OM va-t-il réaliser la passe de 7 ce soir à Valenciennes ? Pour cela, il pourra compter sur un André Ayew pour qui un match face à Valenciennes garde une saveur toute particulière, puisque c’est face à VA qu’il avait marqué son premier but avec l’OM (en août 2010). Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Ayew est désormais l’un des hommes forts du club phocéen. Pour autant, il a lui aussi traversé une période délicate la saison dernière et s’est obligé à une introspection cet été.
« Je me suis remis en question sur tout. Le jeu, mon poste, les gens de mon entourage. Il faut parfois faire le vide autour de soi, mais aussi commettre des erreurs pour avancer. La fin de saison a été compliquée, avec la blessure à l’épaule. J’ai pris du recul. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus mature et sensé », observe-t-il, dans les colonnes d’Aujourd’hui en France. Moins orgueilleux, plus tourné vers le collectif, André Ayew s’est mis au diapason de ses coéquipiers depuis l’arrivée d’Élie Baup. Et il est plus que jamais concentré sur son avenir olympien.
« J’ai prolongé en janvier dernier, parce que l’idée d’être là sur le long terme dominait. Sinon, je n’avais qu’à attendre, avec ma clause à 10 M€, je pouvais partir. J’ai eu de bonnes discussions à ce moment-là avec la direction de l’OM. C’était plus une envie de savoir où on va, et comment on y va, notamment au niveau financier. C’est aujourd’hui qu’on voit les gens qui aiment le maillot. L’heure est venue pour moi de redonner au club tout ce qu’il m’a apporté », affirme-t-il. Un temps annoncé sur le départ, avec des contacts en Italie notamment, le Ghanéen n’a jamais forcé la porte malgré les difficultés financières de l’OM.
Il est récompensé aujourd’hui de sa fidélité avec ce très bon début de saison. Et ce n’est pas le PSG qui aurait pu faire chavirer son attachement à Marseille. « Cela n’a jamais été mon rêve de jouer à Paris. Pour moi, Marseille reste le plus grand club de France. Ce n’est pas une question d’image du PSG, mais d’identité. J’ai été formé à Marseille, le club de mon père, j’ai grandi ici, j’ai trop vécu ici pour quitter un jour l’OM pour le PSG ». Il comptera bien le prouver dimanche prochain.
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