OM : Bracigliano refuse de porter le chapeau et conteste la faute de main

Recruté l’été dernier pour devenir la doublure officielle de Steve Mandanda à l’Olympique de Marseille, Gennaro Bracigliano coulait des jours paisibles dans l’ombre de l’international tricolore et avait disputé trois matches de coup plutôt convaincants n’encaissant qu’un seul but en trois matches. Mais le destin marseillais de l’ancien portier de l’ASNL a basculé lors de l’expulsion à San Siro de Steve Mandanda dans les derniers instants de la rencontre. Et s’il n’a foulé quelques secondes la pelouse milanaise pour encaisser un penalty de Pazzini, c’est bien lui qui défendra les cages marseillaises face au Bayern au Vélodrome.

Le match face à Quevilly en coupe de France était pour lui l’occasion idéale d’emmagasiner de la confiance à une semaine d’affronter Robben, Ribery et autres Mario Gomez. Mais avec trois buts encaissés et un manque de sérénité évident, Bracigliano est loin d’avoir convaincu et rassuré les supporters marseillais. Interrogé en conférence de presse, ce dernier a tenté de justifier sa prestation très moyenne.

Coupable d’une faute de main sur le dernier but de Quevilly, l’ancien portier de l’ASNL refuse de porter le chapeau et assure que c’est l’attaquant du club normand qui l’a percuté et qu’il n’a pas fait de faute. « Se faire éliminer par une équipe de National provoque un sentiment de honte après ce match, chez moi comme chez tout le monde. Le dernier but est malheureux. Sur le coup, je me fais bousculer, pour moi il y a coup franc. Mais après j’ai revu les images et ce n’est pas aussi net que cela. Ce n’est pas une faute de main, sur le but, je sors, je m’empare du ballon et c’est l’attaquant qui me percute. » Pas sur pour autant que cette explication soit suffisante. Mais la meilleure des réponses, Bracigliano doit l’apporter sur les terrains. S’il effectue une prestation de haut vol face à l’ogre munichois, il sera porté en triomphe par les supporters, dans le cas contraire, le natif de Forbach risque de passer des semaines difficiles sur la Canebière…