OM : Dimitri Payet dévoile les raisons de son clash avec West Ham

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille Dimitri Payet @Maxppp

Revenu à l'Olympique de Marseille après être parti au clash avec West Ham, Dimitri Payet est revenu sur sa fin d'aventure chahutée avec les Hammers. Et le Réunionnais n'a pas peur d'assumer ses actes.

Arrivé à West Ham en 2015, Dimitri Payet s'est rapidement fait adopter par les supporters des Hammers. Auteur de 9 buts et 12 passes décisives en 30 matches de championnat lors de sa première année à Londres, le Réunionnais avait alors profité de ce regain de forme pour réintégrer l'équipe de France avant de devenir l'un des héros bleus de l'Euro. La suite a été moins glorieuse avec son club. Retenu l'été dernier, Payet a alors vécu une première moitié de saison plus que compliquée avec West Ham.

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À la lutte dans les bas fonds de la Premier League, l'international tricolore (32 sélections, 8 buts) a perdu de sa superbe avant de finir par craquer et demander son transfert l'hiver dernier. Désireux de revenir à l'Olympique de Marseille, le milieu offensif a très rapidement fait savoir qu'il n'y avait aucune autre issue. Déterminé, il n'a d'ailleurs pas hésité à se mettre tout un club et ses supporters à dos. Un choix sur lequel l'intéressé est revenu aujourd’hui dans les colonnes de L'Équipe.

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Payet avait peur de régresser

«Je n'avais plus envie de jouer les derniers rôles en Premier League. Notre façon d'aborder les matches, le système défensif mis en place, ne me plaisaient pas. Avec un 5-4-1 devant notre surface, je pouvais avoir toutes les libertés du monde, c'était compliqué de m'exprimer. On peut dire que je m'embêtais, oui. Je traversais les matches sans prendre de plaisir.» Lassé d'un jeu qu'il jugeait trop défensif, Payet a expliqué avoir eu peur de ne pas pouvoir maintenir son niveau. «Je me suis dit que je n'aurais plus de marge de progression. Au contraire, je risquais de régresser.»

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Heureux d'avoir pu obtenir gain de cause, Dimitri Payet n'a pas eu peur de faire face à ses responsabilités. Et si sa décision d'aller au clash lui a valu plusieurs critiques ainsi qu'une réputation de spécialiste du bras de fer (en référence à son épisode à Saint-Étienne), l'ancien Hammer n'a pas été déstabilisé pour autant. Droit dans ses bottes, le joueur explique même que ses anciens dirigeants ne l'ont finalement pas pris au sérieux. «Je les avais prévenus (les dirigeants de West Ham) : j'allais le faire et peut-être qu'ils ne m'ont pas pris au sérieux. Je leur ai dit les yeux dans les yeux que j'assumerais les conséquences de mes actes. (...) Je ne me suis pas posé la question de savoir si je me mettais à dos la Premier League.» Le message est passé.

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