OM : Jordan Ayew brise la glace et tord le cou à son étiquette

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille Jordan Ayew @Maxppp

Souvent critiqué pour son comportement et ses déclarations, Jordan Ayew monte au créneau pour se défendre.

« Les gens ont voulu lui coller une image parce qu’il ne souriait pas… C’est n’importe quoi ! C’est chiant ! Le mec, il n’a que vingt et un ans et il a du talent, alors il faut le laisser tranquille ! Jordan, il doit assumer beaucoup de choses très difficiles : il est le fils d’Abedi Pelé, le frère d’André Ayew. Il a peut-être suscité des jalousies. C’est vrai qu’il est différent sur le terrain, mais je préfère quelqu’un qui a la rage plutôt qu’un mec mou ». Ce matin, dans les colonnes de L’Équipe, André Ayew prenait la parole pour défendre son petit frère Jordan, à qui on colle volontiers une image peu flatteuse.

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Au micro du Canal Football Club, Jordan Ayew lui-même se confie à son tour, expliquant le mal-être qui a pu être le sien plus tôt dans sa carrière : « Au début, je n'aimais pas le foot, je n'étais pas fan. Au bout de trois semaines au centre, j'ai appelé ma mère pour lui dire que je voulais rentrer. Je n'arrivais pas à m'adapter à la vie française, ça m'a fait travailler mentalement, c'est pour ça qu'aujourd'hui je n'ai peur de rien. Je ne fais confiance à personne, je me méfie beaucoup. Sur le terrain, je suis au travail. Il y a un moment pour tout, et quand vous me voyez sur un terrain c'est quand je travaille. Je suis jeune, je fais des erreurs. En fait, pour le moment, je ne réalise rien, je ne réalise pas ce qui se passe ».

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Ne réalisant pas ce qui lui arrive, l'attaquant ghanéen a pourtant conscience de ses défauts, et des points sur lesquels il doit travailler pour parvenir à se canaliser. Il le confirme : « Sur le terrain, je suis nerveux parce que je veux bien faire. Et quand on me touche, je peux faire des trucs... Heureusement, mon frère est là. On a grandi ensemble, il sait comment me prendre dans ces moments-là, il me gère. Je travaille sur mon attitude sur le terrain, je pense avoir fait des progrès depuis le début de la saison. Je ne suis pas un sale gosse, je suis juste quelqu'un qui dit les choses clairement, comme je le ressens ». Au moins, pas de langue de bois.

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