En panne de buts en championnat, l'ancien attaquant de l'AS Monaco vit une période compliquée. Mais il ne perd pas espoir. Mieux, Germain s'est même permis d'envoyer un message à Rudi Garcia.
Il avait démarré son aventure marseillaise sur les chapeaux de roue. Transféré de l'AS Monaco à l'Olympique de Marseille, Valère Germain (27 ans) signait une première fracassante sous ses nouvelles couleurs avec un triplé inscrit en Ligue Europa face aux Belges d'Ostende (4-2). La suite ? Près d'un mois plus tard, le néo Phocéen marquait, toujours en Ligue Europa, un doublé, contre la modeste équipe de Domžale (3-0). Et puis, plus rien.
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Muet depuis ce 24 août, Germain n'a inscrit aucune réalisation en championnat. Un triste constat qui ne fait que se confirmer de journée en journée. Le week-end dernier, sur le terrain de Montpellier, le natif de Marseille a même réussi l'exploit de ne gagner aucun duel. Une énième statistique défavorable qui renforce les détracteurs de l'attaque olympienne. Car si Rudi Garcia est monté au créneau pour défendre le duo Germain-Mitroglou, toujours est-il que les deux artilleurs culminent à deux buts en Ligue 1...
Germain veut plus de temps de jeu
Muet donc contre le MHSC, Germain est sorti du silence dans des propos relayés par La Provence pour expliquer sa nouvelle contre-performance. «Les trois centraux, on les sentait bien. Dès qu'on faisait un appel, ils étaient là. C'était un bloc difficile à passer. (...) Personnellement, ça va. Après, au niveau de l'équipe, c'était un peu compliqué avec cette belle défense de Montpellier. J'aurais pu marquer, j'ai mis une belle frappe que le gardien a très bien sortie».
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Lucide, Germain en a toutefois profité pour faire passer ses messages. À la lutte avec le Grec Kostas Mitroglou et Clinton Njie pour une place d'attaquant de pointe, l'ex-Asémiste n'a plus été titularisé deux fois de suite depuis la mi-septembre. Une situation qu'il regrette. «J'ai envie d'enchaîner. Pour un attaquant, c'est important d'enchaîner pour retrouver des repères, et pas jouer un match toutes les deux ou trois semaines. Mais bon, c'est la concurrence qui veut ça. J'espère continuer à enchaîner au moins jusqu'à fin décembre». À bon entendeur.
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