OM : les dessous du personnage Margarita Louis-Dreyfus

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Difficile de savoir qui se cache derrière la propriétaire de l'Olympique de Marseille. Une journaliste des Echos a mené l'enquête et publié un livre pour tenter de percer les secrets de MLD.

« Margarita Louis-Dreyfus, enquête sur la fortune la plus secrète de France ». Voilà le titre du livre sorti hier en librairie, quelques semaines après celui de Pape Diouf et avant celui consacré aux coulisses de l’OM. C’est une journaliste des Echos, Elsa Conesa, qui a réalisé cette enquête, ciblée sur la personnalité de la propriétaire de l’OM. Interrogée par Le Phocéen, elle a dévoilé certains éléments que l’on peut retrouver dans son livre, permettant d’en savoir un peu plus sur la manière de MLD de diriger le club olympien et sur son caractère.

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« J'ai vu le contraste entre de cette femme, entre ce qu'elle dégage et ce qu'elle est en réalité. Au premier regard, elle concentre tous les clichés et tous les fantasmes malgré elle. C'est vraiment la blonde en fourrure, épouse de milliardaire, Russe, avec les paillettes. Mais c'est tout sauf une potiche. C'est une stratège, extrêmement déterminée », lance l’auteure du livre. « Elle fonctionne comme ça, quand elle sent que ses intérêts sont en jeu, elle monte au créneau. Je ne pense pas qu'elle soit contestée à l'OM ou que quelqu'un veuille lui prendre le pouvoir », précise-t-elle. « Quand elle ne veut pas signer un chèque, elle ne le signe pas. Quand elle annonce à Vincent Labrune qu'elle ne veut pas finalement céder la régie publicitaire l'été dernier, il ne s'y attendait pas. Il lui a fallu trouver une autre solution alors que c'était quasiment fait. » Nous sommes donc loin d’une victime consentante qui se laisse dicter la loi du milieu.

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Pour autant, le club phocéen n’est pas sa priorité, loin de là. « Elle n'est pas très souvent à Marseille. Elle se repose beaucoup sur Vincent Labrune. Pour elle, ce n'est pas très important de garder ce club d'un point de vue financier. Ce n'est pas un gouffre, même si elle y remet de l'argent très régulièrement. A l'échelle de son patrimoine, ça reste gérable. Donc s'il n'y avait pas d'affect, elle n'aurait aucune raison de le garder », assure Elsa Conesa. L’affect, c’est évidemment le lien fort qu’avait tissé Robert Louis-Dreyfus avec l’OM, qu’elle maintient en vie. Et qui sait, elle pourrait bien décider de passer la main à son fils Kyril, fan de football et de l’OM. « Je ne sais pas si elle compte le garder pour ses enfants. Mais en tout cas, c'est certain qu'ils sont dans le paysage et que leur passion pour le foot est très importante pour elle ».

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