OM : les murs du vestiaire ont tremblé à Monaco

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

D'ordinaire plutôt calme, André Villas-Boas s'est énervé mercredi soir, à la mi-temps de Monaco-Olympique de Marseille (2-1, 16e de finale de Coupe de la Ligue).

« C’est vrai que la première mi-temps était honteuse, ce n’est pas possible. Il n’y avait rien au niveau du jeu, rien dans l’intensité, rien dans l’agressivité. C’est incroyable si l’on compare les deux mi-temps. Si on joue comme ça en deuxième, c’est impossible de jouer comme ça en première… » En conférence de presse d'après Monaco-Olympique de Marseille (2-1, 16e de finale de Coupe de la Ligue), André Villas-Boas avouait avoir eu honte.

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Très calme et posé face aux journalistes présents, le technicien portugais avait fait passer le même message à ses joueurs à la pause au Stade Louis II. Mais de manière beaucoup plus ferme. C'est Morgan Sanson, présent en conférence de presse ce vendredi matin, qui l'a avoué. «La réaction du coach à la pause nous a bien secoués. Ce n'est pas forcément dans son tempérament, mais là, il avait besoin de le faire et ça a été le cas», a confié le milieu de terrain, reconnaissant que «ça gueule» dans le vestiaire.

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«J'ai été dur»

AVB, sous pression après des résultats décevants ces dernières semaines, est donc sorti de sa réserve habituelle pour reprendre ses joueurs de volée. L'effet a été plutôt positif, puisque les Phocéens ont marqué et affiché un meilleur visage. «J'ai été dur à la mi-temps à Monaco, parce que ce n'était vraiment pas possible», a-t-il confirmé, lui aussi face aux journalistes. Une solution à long terme pour remobiliser des troupes en manque de réaction ?

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À en croire un proche du groupe, interrogé par La Provence, il y a un besoin dans ce domaine. «On dirait que le revers contre Paris ne les a pas touchés, il n'y a eu aucune révolte contre Monaco», glisse-t-il. Le Lusitanien, fidèle à son style, attend de voir, pas forcément convaincu à l'heure de se montrer plus strict encore à l'avenir. «Il y a des entraîneurs qui sont plus agressifs, chacun son style. Tous les styles peuvent fonctionner si les résultats sont bons», a-t-il conclu.

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