PSG : Blanc plus menacé que jamais

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Inter Milan Leonardo Nascimento de Araújo @Maxppp

Laurent Blanc est plus que jamais sur la sellette après le revers parisien à Bastia. Et c'est un déplacement périlleux qui se profile mardi à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue.

1 point pris sur les 3 derniers matches de Ligue 1 : la statistique est indigne d'un concurrent au titre de champion de France. À la lecture du classement de L1, elle est aussi indigne d'un membre du podium. Passé à la 4e place, le PSG a vécu l'un de ses plus sombres matches depuis l'arrivée de QSI aux manettes. Malgré deux buts d'avance et une entame de match maîtrisée, tout s'est effondré par la suite : le score favorable, la qualité de jeu, et le nouveau souffle que l'on croyait insufflé par Laurent Blanc.

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Pour l'entraîneur du PSG, la pression est désormais plus que palpable. Son discours plus appuyé et son exigence décuplée pour la deuxième partie de saison se sont heurtés aux failles mentales de ses joueurs, qui n'ont pas donné l'impression d'adhérer totalement aux nouveaux principes de leur entraîneur. Comment interpréter ainsi les prestations insipides de Javier Pastore ou Zlatan Ibrahimovic face à Bastia, très loin de leur meilleur niveau ? Comment le PSG peut-il encaisser 4 buts avec sa défense titulaire face au 18e de la Ligue 1 ?

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Ancelotti a vécu le même scénario en 2012-2013

D'après Le Parisien, après ce triste résultat, Laurent Blanc est « sur un siège éjectable ». Et tout pourrait bien se décanter dès demain soir, puisque le PSG se dépace à Saint-Étienne pour le compte de la Coupe de la Ligue. Lors de la saison 2012-2013, Carlo Ancelotti avait lui aussi subi une mauvaise série (2 défaites et 1 nul sur 3 rencontres consécutives de Ligue 1 entre le 3 et le 17 novembre) et, coïncidence, s'était fait éliminer quelques jours plus tard de la Coupe de la Ligue à Saint-Étienne (le 27 novembre) aux tirs au but... Carlo Ancelotti n'avait pas été licencié mais la pression mise par les dirigeants parisiens durant cette période l'avait clairement incité à plier bagages l'été suivant, malgré le titre de champion de France.

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Pas sûr que Laurent Blanc ait l'occasion de garder la main quant à son avenir tant il semble à court d'idées désormais pour relancer une équipe atone, sans véritables idées ni révolte. L'entraîneur français va devoir s'en remettre mardi soir aux coups d'éclats éventuels d'Ibrahimovic, ou, le comble, au retour des punis Lavezzi et Cavani. Sera-t-il sauvé par ceux qui ont royalement ignoré le durcissement du ton durant la trêve ? Réponse demain soir.

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